Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Bernard Tapie pourrait voir ses biens saisis par le parquet de Paris dans le cadre de l’instruction sur le contentieux qui lui avait octroyé 403 millions d’euros. En garde à vue depuis maintenant 48 heures, l‘ancien président de l’Olympique de Marseille pourrait être mis en examen pour "fraude en bande organisée". Les parties civiles, parmi lesquelles figure l’Etat, ont par ailleurs demandé la saisie des biens de Bernard Tapie à titre de "mesure conservatoire" dans le but de "sécuriser l’indemnisation de leur préjudice".
L’homme d’affaires dépouillé ?
En cas de mise en examen de Bernard Tapie, les trois juges en charge du dossier pourraient lui réclamer une caution mais également le gel de ses avoirs ainsi que la mise sous séquestre de ses biens. Les possessions de l’ex-ministre du Logement de François Mitterrand seraient alors saisies. Dans la liste figureraient un yacht estimé à 40 millions d’euros, un jet privé, une villa sur les hauteurs de Saint-Tropez et des hôtels particuliers parisiens. Bernard Tapie pourrait également se voir retirer ses investissements dans le groupe de presse Hersant qui détient le quotidien régional La Provence.
Les juges et les enquêteurs étudient pour le moment les 22 visites de l'homme d'affaires à l’Elysée entre 2007 et 2009. Ces rendez-vous sembleraient avoir joué un rôle dans la mise en place de la commission arbitrale qui lui a été favorable.