De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
A 49 ans, Benoît Hamon a annoncé, mardi sur France 2, sa candidature à la primaire du Parti Socialiste, qui aura lieu les 22 et 29 janvier 2017. Homme politique expérimenté, il a notamment été ministre de l’Education nationale en 2014 sous le gouvernement Valls.
Licencié en histoire
Né le 26 juin 1967, le natif de Saint-Renan, dans le Finistère, est le fils d’une mère secrétaire et d’un père ingénieur. Il a été scolarisé entre le CE2 et la 5 e dans un établissement catholique à Dakar (Sénégal). Après le divorce de ses parents, il revient en Bretagne. Il entre dans le monde politique à 19 ans et devient, en 1993, l’un des fondateurs du Mouvement des jeunes socialistes.
Comme le rappelle Le Point, Benoît Hamon, licencié en histoire à l’université de Brest, trouve une place sous l’ère Chirac. Il est l’un des bras droits de Martine Aubry, ministre sous le gouvernement Jospin.
Dans les années 1990, le jeune homme politique souhaite tracer son propre chemin. Il cofonde la Nouvelle Gauche en 1993, puis le Nouveau Parti socialiste (NPS) avec Arnaud Montebourg et Vincent Peillon. Le trio explosera lors de la primaire pour l’élection présidentielle 2007 (Hamon soutenant Laurent Fabius. Montebourg et Peillon soutenant Ségolène Royal).
Favorable à la légalisation du cannabis
Sous l’ère Sarkozy, il est porte-parole du Parti socialiste. Après la victoire de François Hollande en 2012, Benoît Hamon est nommé ministre de l’Economie sociale et solidaire. Il prend ensuite les clés de l’Education nationale lorsque Manuel Valls remplace Jean-Marc Ayrault à Matignon.
Mais quatre mois plus tard, le 25 août 2014 plus précisément, Benoît Hamon est évincé du gouvernement avec Arnaud Montebourg pour non solidarité avec l'exécutif.
L’actuel député des Yvelines tente donc un joli retour pour 2017. Comme l’indique Le Monde, ses idées à retenir sont notamment de mettre fin à la "monarchie républicaine" afin de donner plus d’air à la démocratie. Il faut "faire en sorte que le chef de l’exécutif ne soit plus irresponsable devant le Parlement et qu’on ait les moyens de contrôler l’action de l’exécutif", a-t-il lâché au micro de France Inter mercredi.
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La campagne de Benoît Hamon sera axée sur les "questions importantes comme le chômage ou la pauvreté". Pour lutter contre ces difficultés, il propose, par exemple, de poursuivre la réduction du temps de travail et d’instaurer un "revenu universel d’existence".
Il souhaite également rassembler la gauche, abroger la loi travail ou encore légaliser le cannabis, avec une distribution contrôlée par l'Etat, afin de "tarir l’économie souterraine et les violences".
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