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Cette affaire ne cesse de surprendre. Benjamin Griveaux a annoncé le 14 février qu'il retirait sa candidature à la mairie de Paris après la diffusion de deux vidéos à caractère sexuel et qui lui sont attribuées. Alexandra de Taddeo, la destinataire supposée de ces vidéos, a dévoilé à la police l’existence d’autres vidéos que Benjamin Griveaux aurait tourné depuis son bureau au ministère, explique BFMTV et depuis son domicile.
Une dizaine de vidéos
La jeune femme, étudiante en droit de 29 ans, a été auditionnée dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance aux personnes de la police judiciaire parisienne. Les deux premières vidéos qui ont fuité sur Twitter ont été publiées par Piotr Pavlenski, un activiste et artiste russe, mais aussi petit ami d’Alexandra de Taddeo. La première date de juin 2018, l'autre d'août 2018, alors que Benjamin Griveaux était en vacances dans le Var, rappelle BFMTV.
Durant son audition, elle a expliqué avoir conservé la dizaine de vidéos comme moyen de se protéger au cas où la relation qu’ils entretenaient venait à être découverte par la femme de Benjamin Griveaux ou tout autre membre de sa famille. Elle aurait alors pu faire pression afin de “les empêcher de lui nuire”, a-t-elle expliqué. Elle a affirmé aux enquêteurs avoir été contrainte d'effacer les vidéos au vu de l'ampleur qu'a pris l’affaire. “Je me suis débarrassé de la clé USB qui contenait les vidéos en la jetant dans les toilettes d’un restaurant”, affirme-t-elle.
Si elle reconnaît avoir été la destinataire des vidéos attribuées à Benjamin Griveaux, Alexandra de Taddeo affirme ne pas être impliquée dans leur diffusion. Une version avancée par Piotr Pavlenski, qui défend sa compagne depuis le départ.