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Le Journal du Dimanche assure que le parquet national financier est sur le point de rendre sa décision dans l'affaire de l'emploi présumé fictif de Penelope Fillon. Trois scenarios sont envisagés, dont deux qui pourraient remettre en cause la candidature du politicien pour la présidentielle. 

La semaine s’annonce décisive pour François Fillon. Selon les informations du Journal du Dimanche, le parquet national financier (PNF), actuellement en charge de l’enquête portant sur l’emploi présumé fictif de Penelope Fillon, devrait rendre sa décision dans les jours à venir. Or, cette dernière pourait avoir un impact direct sur le maintien ou non de la candidature de l’ancien Premier ministre pour la prochaine course à l’Elysée.

Classement sans suite, mise en examen ou renvoi en correctionnelle ?

En effet, trois scenarios sont désormais possibles, dont deux qui pourraient remettre en cause la candidature de François Fillon. Le PNF pourrait effectivement décider de classer l’affaire sans suite, estimant que les époux Fillon ont pu apporter la preuve que l’emploi d’assistante parlementaire de Penelope Fillon était bien réel. Auquel cas, l'affaire serait terminée. Mais il pourrait tout aussi bien juger que ce n’est pas le cas et la confier à un juge d’instruction indépendant, lequel pourrait ensuite décider de placer le candidat de la droite en examen. Or, François Fillon l’a toujours dit : s’il venait à être mis en examen pendant sa campagne, il renoncerait à se présenter. Autre cas de figure possible : que le PNF opte pour le renvoi direct des époux Fillon en correctionnelle. En d’autres termes, qu’il demande un procès pour François et Penelope Fillon, ce qui ne conduirait, certes, pas à une mise en examen, et donc pas à un renoncement du candidat, mais qui perturberait considérablement les dernières semaines de sa campagne.

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Parmi ses trois scenarios, seuls les deux premiers semblent réellement possibles, le dernier paraissant "improbable" comme tenu du calendrier serré, rapporte Le Huffington Post. Quant au tout premier scenario, "les proches de l’ancien chef du gouvernement ne semblent plus croire à cette option", note encore le site. "Cela aboutirait à priver un courant de pensée qui est majoritaire en France d’un candidat crédible", a de côté commenté François Fillon dans les colonnes du JDD à propos de l’option qui semble la plus probable.