La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Ne laisser aucune faille accessible. En juillet 2021, Le Monde révélait que les téléphones de plusieurs politiques français avaient été infilgrés par le logiciel de cyber espionnage Pegasus. Parmi les personnes touchées se trouvaient notamment Emmanuel Macron, ce qui a soulevé de nombreuses questions sur la sécurité de son téléphone portable et des données qui s'y trouvent.
Téléphone d'Emmanuel Macron : pas d'application ni de répertoire
Comme l'explique Europe 1, des actions ont suivi l'onde d'électrochoc puisque l'armée planche désormais sur un nouveau téléphone qui remplacerait Teorem, déployé depuis 10 ans dans les administrations françaises et qui est jugé "trop compliqué, peu ergonomique et pas fonctionnel" par un de ses utilisateurs, cité par la radio. En effet, il est à clapet, non tactile, n'a aucune application, pas de contacts ni de répertoire, ajoute BFMTV.
Ce nouveau téléphone, développé par la direction générale de l'armement, sera "un smartphone un peu plus gros que ceux qu'on trouve dans le commerce", selon les informations d'Europe 1. "Il sera capable de sécrutiser des conversations et la transmission d'informations relevant du secret défense", est-il ajouté.
Problème, ce nouveau téléphone ne sera pas disponible tout de suite et, en attendant, Emmanuel Macron continue d'utiliser l'ancien qui n'est donc pas infaillible. Les services de contre-espionnage sont donc sur le qui-vive et rappellent les bonnes pratiques aux différents membres du gouvernement. Pour les informations sensibles, il est important de privilégier le format papier et, si possible, de faire des rendez-vous de visu et de vive-voix pour ces échanges.