De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’affaire Bygmalion n’en finit plus de faire couler de l’encre. Ce mardi, c’est la comptabilité complète de la société Bygmalion qui a été dévoilée par Médiapart.
D’après le site d’investigation, Nicolas Sarkozy (alors candidat à la présidence de la République) aurait dissimulé près de 17 millions d’euros de frais de campagne à la commission des comptes de campagne, soit six millions de plus que ce qui était soupçonné jusque-là.
L'avocat de la société Bygmalion - qui est tenue par un proche de Copé - avait déclaré il y a quelques temps que 11 millions d’euros auraient été surfacturés par l’UMP. Le chiffre de 17 millions est encore plus accablant pour le parti d’opposition qui ne sort plus de la crise.
Pour soutenir ses propos, le média en ligne s’appuie sur la comptabilité interne du parti qui était cachée sur une clé USB. L’objet, qui avait été saisi le 26 mai dernier par la police judiciaire, a pu être consulté par les journalistes.
Selon Médiapart, la clé contient une double facturation : les prix facturés à Bygmalion pour les meetings de Nicolas Sarkozy, et les prix réels dépensés par l’UMP. Le tableau de cette double facturation a été diffusé sur Twitter.
A titre d’exemple, le meeting tenu à Toulouse le 29 avril 2012 a officiellement couté 183 214 euros. Officieusement, il en aurait couté 895 374.
Si ces chiffres avancés par Médiapart sont confirmés, L’UMP aurait dépensé près de 39 millions d’euros pour la campagne de son candidat d’alors. Or, le plafond légal des dépenses est fixé à 22,5 millions d’euros.