
Alors que les arnaques au spoofing se multiplient, les escrocs redoublent d’ingéniosité pour soutirer de l’argent à leurs victimes. Voici la nouvelle méthode très en vogue en ce moment et ce en quoi elle...
Un détail sur lequel Me Herzog a tenu à faire la lumière. "Concernant la rencontre du 5 juin 2007, on constate qu'il était écrit sur un tableau : « rendez-vous avec la famille Betancourt ». Le juge fait cette mention « nom mal orthographié ». Le nom est bien orthographié, il s'agissait de la famille d'Ingrid Betancourt, car à peine un mois après son accession à l'Élysée, le président de la République n'a qu'une obsession : celle d'obtenir la libération d'un otage français. Pour preuve la veille de ce rendez-vous avec la famille Betancourt, Nicolas Sarkozy s'était entretenu avec le président Colombien. La confusion est à peine croyable. Le juge Gentil l'a reconnu et l'a acté", a ainsi expliqué l'avocat de l'ancien président de la République.
Témoin assisté
Au terme d'une audition-fleuve de plus de près de douze heures, Nicolas Sarkozy a quitté le Palais de justice de Bordeaux jeudi soir. Et alors qu'il risquait d'être mis en examen pour "abus de faiblesses" à l'encontre de Liliane Bettencourt, il s'est simplement vu attribué le statut de "témoin assisté". Fort de cette notification, son avocat a déclaré au micro de la radio qu'il espérait que ce soit "une affaire qui n'existe plus".
Le témoin assisté est une situation intermédiaire créée pour éviter l'opprobre de la mise en examen, mais suppose tout de même que l'intéressé soit visé par un acte de poursuite, une plainte ou un témoignage. Le mis en examen, lui, est visé par des "indices graves ou concordants".