Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
François Hollande, Jacques Chirac, Emmanuel Macron… Plusieurs des présidents Français peuvent - ou ont pu - faire valoir leur diplôme d’énarque, témoignant de leur appartenance à l’élite de la nation. L’un d’eux est même allé plus loin : il s’agit de Valéry Giscard d’Estaing, qui portait dans dans son nom une particule, traditionnellement signe de noblesse. Ce n’est d’ailleurs pas le seul de nos dirigeants : Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publique dans le gouvernement de Jean Castex, est entrée par mariage dans une ancienne famille de l’aristocratie française, ainsi que l’a déjà expliqué Planet.
Cependant, et cela ne fait désormais plus l’objet d’un doute, l’essentiel des électeurs âgés d’au moins 50 ans aimeraient voir un autre type de profil porté au sommet de l’Etat. En effet, indique la récente étude de l’Ifop réalisée en exclusivité pour Planet et portant sur les attentes des quinquagénaires et plus à l’approche de la prochaine élection présidentielle, ils sont 68% à souhaiter asseoir à l’Elysée un candidat d’origine modeste. Dans le détail, c’est un point jugé important par 73% des 50-64 ans et 65 % des plus de 65 ans, qui y tiennent donc un peu moins.
Peut-on encore faire de la politique sans être issu d’un milieu bourgeois ?
Ce sondage a été conduit entre les 14 et 15 avril 2021 auprès de 1 012 personnes majeures, dont 502 individus âgés d’au moins 50 ans. La représentativité de l’échantillon a été établie selon la méthode des quotas.
De telles exigences, cependant, ne sont pas sans soulever quelques questions. La plus évidente étant : peut-on, en France, faire de la politique - et ne pas appartenir aux seconds couteaux de sa formation ou de sa famille politique ! - sans provenir d’un milieu embourgeoisé ? Réponse dans notre diaporama (naturellement non-exhaustif).
Ne perdez pas non plus de vue les autres désidératas de l’électorat âgé, qui a une idée très précise de la personnalité idéale pour le candidat parfait comme pour les priorités qu’il ou elle se devrait d’aborder.