De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le Plan d’épargne logement, souvent appelé PEL, présente un certain nombre d’avantages. Sur le papier, au moins… En pratique, rappelle Capital, il s’agit d’un placement accessible à n’importe quel épargnant en mesure de réaliser un premier versement de 225 euros. Bien sûr, il n’est pas autorisé de cumuler ce type de produits ! Cependant, si vous êtes titulaire d’un compte épargne logement, assurez-vous simplement de changer d’établissement. Une fois ouvert, néanmoins, il devient indispensable d’alimenter le compte à hauteur de 540 euros minimum par an. Mais à quoi bon ?
Dans le détail, le PEL est pensé pour permettre l’épargne et l’accessibilité à la propriété immobilière. Quiconque y souscrit cumule donc des droits aux prêts qui, indiquent nos confrères, "correspondent aux intérêts acquis au cours de la phase d’épargne". Il est alors possible d’améliorer les conditions de son crédit. Attention, cependant ! Vous devez avoir détenu ces droits pendant au moins quatre ans avant de pouvoir les activer.
Prime, fiscalité… Les atouts du PEL
En outre, le PEL jouit d’une fiscalité généralement avantageuse. Pour tous les plans ouverts avant le 1er janvier 2018, il y a exonération d’impôt sur le revenu pendant 12 ans. Après cet anniversaire, l’intégralité des intérêts sont de nouveau assujettis aux prélèvements obligatoires. Important : ils le sont aussi aux prélèvements sociaux dès l’ouverture. Ce n’est pas tout à fait le cas de la prime d’Etat, qui reste exonérée d’impôt sur le revenu (seulement) jusqu’à la clôture du plan.
Du reste, s’il a été ouvert après le 1er janvier 2018, il faudra compter avec la flat tax dès la première année…
PEL : préférez la prime à la rénovation plutôt que celle à l’achat
En théorie, il n’est pas complexe d’encaisser la prime d’Etat de 1 000 euros à laquelle peut prétendre tout épargnant ayant souscrit à un PEL. Il suffit, en effet, d’emprunter au moins 5 000 euros. Dans le cadre d’une acquisition immobilière, ce n’est pas une somme très élevée. En pratique cependant, informe Le Revenu sur son site, la tâche est autrement plus complexe. Le titre de presse parle même d’une "mission quasi impossible" pour quiconque ne peut s’appuyer que sur son crédit.
Fort heureusement, ce n’est pas la seule méthode pour récupérer ce qui vous est dû. Oubliez, pour l’essentiel, la prime à l'achat et envisagez celle à la rénovation ! Mais soyez vigilants. Pour obtenir la somme maximale, il faut anticiper un peu… et verser beaucoup. Ce qu’il faut savoir.
PEL : comment profiter au maximum de la prime de 1 000 euros ?
Le montant exact auquel vous aurez droit dépend, en pratique, de celui que vous avez préalablement versé. Se contenter des montants minimums précédemment évoqués - soit 225 euros à l’ouverture puis 45 euros mensuels, quatre ans durant -, vous n’aurez droit qu’à une prime de 49 euros.
Si, titulaire d’un PEL ouvert entre août 2016 et décembre 2017, vous souhaitez percevoir les 1 000 euros promis, il faudra mettre bien davantage, indique encore Le Revenu. Versez a minima 700 euros par mois, pendant 5 ans et vous pourriez alors embaucher 1 000 euros pour un emprunt de 5 000. Quiconque décide de rembourser le crédit par anticipation devrait conserver un reste à gagner de 800 euros au moins.