Yannick Neuder est un nom quasi inconnu des Français comme il l'était des médias. Et pourtant il vient d'être nommé au ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles en renfort de...
La chute vertigineuse des marchés actions au début de la crise sanitaire a fait naître des "vocations" chez les épargnants français. Selon les chiffres de l’Autorité des marchés financiers (AMF), 150 000 nouveaux investisseurs ont été recensés depuis janvier 2018. Les achats en Bourse ont ainsi explosé. Or, on ne s’improvise pas trader en un claquement de doigts. Si les nouveaux boursicoteurs ont vu une opportunité unique d’entrer sur les marchés financiers, les risques sont grands. Pour construire un solide portefeuille qui performera sur la durée, il faut un minimum de connaissances. Les formations éclairs ne vous seront d’ailleurs pas d’une grande aide.
"Il faut tuer le mythe selon lequel on peut devenir trader en quelques heures", alertait récemment dans les colonnes des Echos Claire Castanet, directrice des relations avec les épargnants pour l'Autorité des marchés financiers. Elle "appelle en effet les jeunes loups à la prudence".
Quelles sont donc les erreurs que les novices doivent éviter ?
Bourse : ne vous laissez pas guider par ses émotions
C’est la première erreur à ne pas commettre. Sur les marchés boursiers, il est primordial de ne pas céder à la panique, ni à l’euphorie. Vos prises de décision doivent, tant que possible, rester rationnelles. Imposez-vous donc une discipline. Avant d’investir, prenez le soin de lister les raisons justifiant votre intérêt pour telle ou telle entreprise, et surtout, veillez à diversifier votre allocation géographique, entre actions françaises, européennes, américaines...
Comme le conseille Fortuneo, vous pouvez également vous fixer un objectif de cours pour chaque valeur présente dans votre portefeuille. Forcez-vous à vendre au moins une partie de votre position, dès que votre but est atteint.
Pour ne pas tout perdre, la discipline est la clé…
Bourse : gare aux options automatiques
S’ils peuvent être utiles pour déterminer le niveau de perte maximum que l’on est prêt à risquer (en euros ou en pourcentage), les outils automatiques comme les stop-loss (coupe-perte) peuvent très vite passer d’allier à ennemi. Efficace sur un marché stable, cette option permet en effet de passer un ordre de vente automatiquement, si l’un de vos titres descend au-delà de ce niveau. Ce qui peut être rassurant lorsqu’on manque de temps pour gérer son portefeuille.
Or, attention, en période de marché chahuté, comme c’est le cas actuellement, vous pouvez clairement passer à côté des rebonds. Mieux vaut donc être vigilant.
Bourse : ne laissez pas votre portefeuille à l’abandon
Troisième grossière erreur, ne plus se préoccuper de son portefeuille, après sa construction. Fonds, titres en direct… Votre allocation de départ ne cesse d’évoluer dans le temps. Certains supports vont gagner en valeur, et d’autres vont, au contraire, en perdre. Votre pondération d’origine ne sera donc plus efficace.
Veillez alors à réaliser régulièrement un bilan de vos investissements (au moins une fois par mois). Cela vous permettra de suivre les fluctuations et de les rectifier.