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La plus française des actrices espagnoles. Victoria Abril fête ses 65 ans ce jeudi 4 juillet 2024. Visage populaire du cinéma, elle fait ses débuts en Espagne dans les années 70 et trouve sa vocation dans la peau d’un personnage transgenre dans le film Je veux être une femme, de Vincente Aranda.
Un rôle fort singulier qui permet à Victoria Abril de faire la rencontre qui va changer sa carrière à tout jamais : celle de Pedro Almodóvar. À la fin de cette décennie, le cinéaste espagnol l’engage dans un premier film, La loi du désir, en 1988. Deux ans plus tard, elle crève l’écran en jouant Marina Osorio dans son film Attache-moi !
Victoria Abril rencontre le succès en France avec Talons aiguilles
Révélée au grand public en France grâce à ce rôle, cette icône espagnole rencontre le succès avec Talons aiguilles en 1992. "Moi, c'est le film dans lequel je me trouve le plus sexy. Il s'agit d'un petit canard plutôt moche et amoureux de sa mère, qui est une sorte de diva-chanteuse-comédienne que tout le monde adore", a-t-elle confié à l’époque dans sa première interview pour Paris Match. Perchée sur des talons hauts, habillée en Chanel, Victoria Abril apparait métamorphosée à l’écran.
Pourtant, la chanteuse et mère de deux garçons, admet en toute franchise. "C'est très rare que je joue les beautés, ce sont des rôles qui m'ennuient. Le culte de la beauté, pour moi, c'est ce qu'il y a de plus embêtant. Vraiment, les jolies filles, ça ne m'intéresse pas, et c'est peut-être pour ça que je n'ai pas trop travaillé en France", en expliquant. "En Espagne, on ne m'a jamais trouvée belle, on pense que je suis une bonne comédienne pas jolie qui se promène de film en film en essayant d'être quelqu'un d'autre... Parfois, je réussis, parfois non".
L’actrice espagnole s’épanche sur ses liens avec la France
Aujourd’hui, la sexagénaire a gagné en popularité auprès du public français qui l’a adopté. "C’est par amour pour un Français, que j’ai connu sur un film au Portugal, que je suis arrivée à Paris en 1982. Et par amour pour un autre Français, que j’ai rencontré à la Havane en 1998, je vis toujours à Paris ! Et aussi pour être près de mes enfants en ces temps incertains", confie la mère fictive de Lucie Lucas (dans Clem) en 2023 pour Le Tarn Libre. Avant de la retrouver sur les planches en France et en Espagne, Planet vous dévoile ses rares clichés des années 90-2000 dans notre diaporama.