Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Il y a quelques semaines, Françoise Hardy était en pleine promotion de son livre, Avis non autorisés, lorsqu'elle a dû être hospitalisée d'urgence, a expliqué ce jeudi matin Marc-Olivier Fogiel sur RTL. Le journaliste, à qui la chanteuse a accordé ce lundi une interview depuis son lit d'hôpital, a donné des nouvelles rassurantes, mais Françoise Hardy revient de loin. "Elle a glissé sous la douche" a expliqué Marc-Olivier Fogiel. "Cela semble anodin, sauf que son état de santé était tellement détérioré qu'elle a été plongée dans un très long coma". Un épisode critique sur lequel elle est revenue durant son interview.
"Les médecins ont informé Thomas que c'était la fin"
"Quand je me suis réveillée de trois semaines d'inconscience avec huit jours de coma, je me disais : "J'ai fait vivre des choses épouvantables à mon fils". Il y a eu un moment où les médecins ont informé Thomas que c'était la fin et qu'il fallait qu'il prévienne tout de suite son père. Je me suis dit que ça a dû être quelque chose d'horrible pour lui" a-t-elle confié.
"J'ai pu vivre à peu près normalement pendant quelques années"
Atteinte d'un lymphome depuis plus de 10 ans, Françoise Hardy se bat en effet contre la maladie depuis de nombreuses années et a vu son état de santé se dégrader. "Quand ça a été diagnostiqué, on m'a fait une chimio que j'ai très bien supportée. C'était en 2004 et j'ai pu vivre à peu près normalement pendant quelques années" a confié la chanteuse, qui avoue avoir prié pour "faire en sorte que je meure dans mon sommeil. C'est ce qui a failli arriver". Mais en vraie battante, Françoise Hardy a indiqué suivre un nouveau traitement.
"Il y a une chance pour que la chimio fonctionne"
"Une partie des médecins pensait que j'étais fichue et qu'il fallait me laisser partir en paix. L'autre partie disait oui mais si on réussit à la tirer d'affaire on pourra tenter sur elle une chimio qui ne lui a pas été administrée et qui, si elle fonctionne, fera qu'elle se portera mieux qu'avant son accident. J'en suis là" a-t-elle confié à Marc-Olivier Fogiel. Pas au mieux de sa forme, elle sait que le chemin est encore long. "Je ne suis pas dans un état physique qui me permet de faire des choses qui demandent beaucoup, beaucoup d'énergie" a-t-elle admis, mais elle se dit, si non optimiste (elle avoue que ce n'est pas dans sa nature), au moins réaliste. "Au point où j'en suis, je sais qu'il y a une chance pour que la chimio fonctionne mais il y aussi une chance équivalente pour qu'elle ne fonctionne pas".