Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Une star qui brise le silence. Interrogée ce lundi 8 janvier 2024 par Yann Barthès dans Quotidien,Judith Godrèche est revenue sur les mots de Benoît Jacquot prononcés lors d’un documentaire tourné en 2011 et dont un extrait a été envoyé ces derniers jours à l’actrice.
"Ça l’excitait beaucoup je dirais."
Dans cette séquence, Benoît Jacquot dit notamment avoir conscience de la "transgression" de cette relation avec l’actrice débutante lorsqu’elle n’était qu’une adolescente de 14 ans et lui un homme de 40 ans. "Ne serait-ce qu’au regard de la loi […] on n’a pas le droit en principe, je crois", explique-t-il avant d’ajouter : "ça, elle n’en avait rien à foutre et même elle, ça l’excitait beaucoup je dirais."
En découvrant cet extrait, l'actrice Judith Godrèche s'est "mise à trembler de façon compulsive". "Mes enfants m’attendaient pour dîner et je ne pouvais pas sortir de ma chambre. J’ai vomi. J’étais dans un état de panique", a-t-elle déclaré. "Il inverse les rôles, il projette sur moi son excitation. Il me sexualise. Je l’ai vécu cette sexualisation, j’y étais. Mais, de l’entendre en 2011 parler comme ça lui, de pouvoir encore utiliser ces mots-là, de façon très mondaine, en rigolant, en s’en vantant. L’impunité est à un tel niveau. C’est la jouissance du monstre", conclut la star quinquagénaire.
"La petite fille en moi ne peut plus taire ce nom."
"Le consentement n’existe pas à 14 ans". Des mots sur lesquels l'ex-compagne de Dany Boon est revenue au bord des larmes dans l'émission phare de TMC. Judith Godrèche a découvert ce documentaire, via une inconnue qui lui a envoyé il y a seulement quelques jours. C'est pourquoi le samedi 6 janvier, elle a décidé de prendre la parole sur sa page Instagram.
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"La petite fille en moi ne peut plus taire ce nom", a-t-elle écrit dans une story postée sur Instagram, effacée avant d’être remise en ligne lundi, où elle parle d’"emprise". "Il s’appelle Benoît Jacquot. Il manipule encore celles qui pourraient associer leurs noms au mien. Témoigner. Il menace de me traîner en justice pour diffamation", dit la comédienne de 51 ans.
Elle avait déjà entamé cette prise de parole publique en réalisant sa série Icon of french cinema, disponible sur Arte.tv. En toile de fond, la comédienne y revit certains épisodes douloureux de son adolescence, entre des scènes de nudité pénibles à tourner et relation amoureuse et houleuse avec un réalisateur de 25 ans son aîné.