Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Nouvelle indignation du coté de Jean-Pierre Pernaut. Son franc-parler a fait son succès pendant 33 ans de JT sur TF1 et il continue ses prises de position sur son émission Jean-Pierre et vous diffusée désormais sur LCI. Ces réflexions personnelles qui font sa marque de fabrique, le journaliste de 70 ans estime que ce n'est que le relai de celles des Français. "Celles que se font les gens devant leur écran. Je suis comme eux, je ne fais pas partie de l’élite ", avait-il expliqué dans un entretien accordé à Paris Match le 17 décembre dernier. Ce 1er mai, Jean-Pierre Pernaut n'a pas hésité une nouvelle fois à partager son indignation face à une commerçante qui avait été interpellée par la police avec une certaine fermeté. La raison ? Elle avait ouvert son établissement pour prendre des photos des vêtements mis en vente.
"Un stage de citoyenneté" pour avoir travaillé, "c'est formidable"
La commerçante avait été placée en garde à vue pour non-respect du confinement et outrage et attachée à une chaise, ce qui avait choqué l'opnion. "J’ai eu une amende et j’ai un stage de citoyenneté à effectuer", a-t-elle révélé en duplex à Jean-Pierre Pernaut. "Un stage de citoyenneté ? Parce qu’on apprend aux citoyens qui veulent travailler un stage de citoyenneté, c'est formidable", a-t-il lancé à l'antenne, visiblement choqué par la sanction infligée à Florence Vendeuvre. "Oui… Moi je voulais travailler c’est tout. Tout ce que je demande c’est travailler", a répondu la commerçante. "Peut-être que dans ce stage de citoyens, on vous dira que ce n’est pas bien ", a conclu avec ironie Jean-Pierre Pernaut sur le sujet. Une pique bien sentie visant les forces de l'ordre.
Jean-Pierre Pernaut n'a rien perdu de sa liberté de parole en quittant le JT de 13h. Dès la première émission le 9 janvier dernier, il s'était déjà indigné sur la mauvaise gestion de la campagne vaccinale par le gouvernement. Alors qu'un reportage était diffusé concernant la distribution, au centre hospitalier universitaire de Nice, de seringues trop courtes, Jean-Pierre Pernaut n'a pas pu cacher sa colère. "Et voilà des aiguilles trop petites, il ne manquait plus que ça pour compléter le tableau ! Bref... pour faire un guide de 50 pages on a été très bons... pour vacciner on n'est pas bons", avait-t-il lâché.
Le 22 juin 2020, à la fin de son JT, le journaliste avait déjà adressé une petite pique à l'égard des rassemblements qui avaient eu lieu lors de la Fête de la musique la veille. "On va se quitter en revoyant quelques images de cette merveilleuse transhumance des moutons au Mont Lozère", a commencé le présentateur télé en déclarant ensuite : "Quand on les voit comme ça tous ensemble, ça rappelle un peu les attroupements de la Fête de la musique. Mais pour les vrais moutons, il n'y a pas de risque d'épidémie". Un des multiples tacles qui ont fait la marque de fabrique du journaliste.