Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Une artiste A part entière... Tel est le titre du second album de la chanteuse Vanille Clerc. Après avoir sorti son premier opus Amazona, enregistré au Brésil pour l'occasion, l'artiste s'est livrée à coeur ouvert dans une dizaine de titres. Avec émotion, la fille de Julien Clerc dévoile ses failles et ses joies tout en mettant en avant ses origines. Enfance, carrière, inspirations... Vanille Clerc a accepté de se revenir sur sa vie d'artiste pour Planet.fr.
Planet.fr : Comment en êtes-vous venue à vous lancer dans la musique ?
Vanille Clerc : Ce qui m'a donné envie de me lancer dans la musique, c'est vraiment l'écriture parce que évidemment j'ai baigné dans la musique, j'ai toujours eu ça en moi. J'ai toujours aimé aller aux concerts quand j'étais jeune. Au début, j'avais pris un chemin différent, car j'ai fait des études dans l'événementiel et dans la communication.
Planet.fr : Est-ce que votre enfance auprès d’un père chanteur a été une source d’inspiration ?
Vanille Clerc : Le fait d'avoir eu une figure paternelle très présente dans le paysage musical français, ça a certainement dû être inconsciemment une pression. J'ai mis du temps à aller vers la musique, vers un instrument. J'ai appris seule à faire de la guitare à 21 ans en regardant sur YouTube. Tout ça était un long chemin et au final, mon enfance m'a beaucoup nourri, car j'ai grandi entourée d'artistes, en écoutant beaucoup de chanson française.
Planet.fr : Est-ce difficile de se lancer dans la chanson en tant que "fille de" ?
Vanille Clerc : Il y a toujours des avantages et des désavantages. Les gens vont avoir la curiosité d'écouter, il y a cette chance-là. Après, vous avez l'impression d'être vraiment attendue au tournant plus qu'un autre et d'être plus facilement critiquée. Je pense que pour moi les avantages sont plus importants, car j'ai pu grandir dans un bain de culture et mon enfance était extraordinaire.
Planet.fr : En 2019, vous avez sorti votre premier album "Amazona" que vous avez enregistré au Brésil. Les différents styles musicaux du pays vous ont inspiré ?
Vanille Clerc : J'ai des origines de la Guadeloupe, il y a déjà ce côté caribéen qui revient. J'ai découvert une passion pour la musique brésilienne. Notamment pour le mélange qu'il y a dans cette musique, un mélange de soleil, de gaité, de rythme et en même temps de parole profonde, mélancolique. Je trouve que ce mélange est très beau et il représente la vie. Cela m'a beaucoup inspiré pour écrire.
Planet.fr : Quelles sont vos inspirations ?
Vanille Clerc : J'aime beaucoup Gainsbourg, Brel, Barbara, la musique brésilienne notamment Caetano Veloso, Jorge Ben Jor, João Gilberto. La littérature m'inspire aussi. Les romans, les grands classiques, mais également, les écrits récents. J'aime beaucoup l'écrivain Nicolas Mathieu. La littérature me parle énormément, car lorsque l'on prétend écrire des textes, la lecture devient la nourriture de l'auteur pour se faire sa propre voie. C'est toujours très inspirant. J'aime aussi beaucoup Lompale. Musicalement, on n'est pas pareil même si on a des influences du rock des années 60-70 communes.
Planet.fr : Vous êtes devenue maman en 2020. Est-ce difficile de concilier son rôle de mère en étant artiste ?
Vanille Clerc : C'est un exercice qui est assez compliqué lorsqu'on est amené à faire des concerts un peu partout en France, mais en même temps la vie d'artiste, c'est aussi agréable, car on a des emplois du temps plus libre, donc il y a des moments où on peut être très présent et il y a des moments en tournées qui sont un peu plus compliqués à gérer. Pour moi, ça se fait quand même plutôt naturellement et de manière harmonieuse.
Planet.fr : Vanille Clerc, êtes-vous une personne "À part entière" à l'image du titre de votre second album ?
Vanille Clerc : Je pense que oui (rires) car j'essaye d'être le plus honnête possible avec moi-même et de me dire toujours la vérité sur ce que j'ai pu ressentir, sur mes failles et j'essaye toujours de mieux me comprendre pour mieux m'accepter. C'est comme ça que l'on devient ensuite un être à part entière qui s'assume et qui se présente aux autres tels qu'il est, sans fioritures, et c'est peut-être comme ça que l'on peut toucher du doigt le bonheur.