Fortune colossale, salaire démesuré… Pour Arthur, tout est permis AFP
On savait déjà que le fait de présenter une émission de télévision pouvait se révéler particulièrement rentable pour certains animateurs, on sait désormais que, dans le cas d'Arthur, la vie est belle. Très belle...

Fortune d’Arthur : un salaire exorbitant !

Depuis des décennies, Jacques Essebag - que l’on connait principalement sous le nom d’Arthur - évolue avec succès dans les eaux radiophoniques et télévisuelles hexagonales. Et pour cause ! En plus de trois décennies, le trublion de TF1 est parvenu à se hisser au cœur des plus hautes sphères du PAF grâce à ses émissions devenues cultes à l’instar des "Enfants de la télé", ou de "Vendredi, tout est permis".

Une réussite grandissante qui lui permet, depuis quelque temps déjà, de percevoir de très juteux salaires à coup de 250 000 euros par émission, soulignait déjà l’Express en 2015. De fait, la fortune qu’il est parvenu à se constituer au fil des ans émane, pour beaucoup également, des groupes et des sociétés de production qu’il a créés. Au début des années 2000, il devient même Vice-Président d’Endemol France. OUI FM, Arthur World Participation Group constituent autant d’instances et de sous-instances qu’il fonde et refonde grâce auxquelles il parvient à dégager des bénéfices colossaux.

Fortune d’Arthur : des revenus professionnels mirobolants

Depuis 1996, le magazine Challenges s’attelle à lister et à classer les 500 plus grandes fortunes de France. Au rang des entrepreneurs ayant le mieux réussi, on retrouve l’irréductible Bernard Arnault (LVMH) avec un patrimoine évalué en 2018 à 73,2 milliards d’euros. Certes, à côté, les 400 millions d’euros annuellement perçus par Arthur pour ce qui concerne ses activités professionnels font pâle figure.

Il n’empêche qu’ils ont le mérite d’exister et de se révéler conséquents pour la majorité des individus. Un pactole qui n’a de cesse d’augmenter au fil des ans. Arthur ayant, de fait, intégré ce classement en 2009 avec un patrimoine global professionnel (or biens privés : voitures, immobilier, œuvres d’art, etc.) porté à 150 millions d’euros à l’époque.

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Aujourd’hui, l’animateur se hisse donc en 220e position de ce classement. Quant à la croissance globale de ses entreprises, elle s’avère véritablement au beau fixe puisqu’elle lui a permis d’investir à foison et de multiplier les projets et les collaborations. Arthur s’est, du reste, offert il y a quelques années une sublime, maison. Laquelle demeure est située à Uccle en Belgique. Elle lui aurait coûté pas moins de 4 millions d’euros.

Fortune d’Arthur : et de gros soupçons d’optimisation fiscale

Il faut dire que lorsque l’on s’appelle Arthur, investir 4 millions d’euros dans une vaste maison n’a rien de pharamineux. De là à accepter de payer la totalité de ses impôts en France… Le refrain peut sensiblement varier. Tel est, en substance, ce qu’il se murmurait déjà il y a quatre ans lorsque le trublion de TF1 décide de quitter la France pour poser ses valises en Belgique. Dès 2014, il est, en effet, accusé par différents médias à l’instar de BFMBusiness d’avoir quitté l’Hexagone et d’être "probablement motivé par des raisons fiscales". Un changement d’adresse qui lui permet, à l’époque, de ne pas avoir à s’acquitter de l’Impôt sur la fortune (ISF), encore moins de celui sur les titres et les plus-values.

Mais s’il n’y avait que cela ! Au fil des ans, Arthur décide de mettre simultanément un terme à ses différents mandats de dirigeants pour ce qui concerne ses nombreuses entreprises situées en France. Dès 2013, il délocalise sa société "Arthur World Participation Group" (AWPG) en Belgique également. Ce d’autant plus, précisait déjà Médiapart à ce moment-là, que "le statut de holding luxembourgeoise recèle assez d'avantages pour que le jeu d'écriture entre Paris et Luxembourg soit un grand classique de la gestion d'entreprises". Ce qu’Arthur, conclut ledit média, ne pouvait ignorer.

L’an passé, son nom était également cité dans l’affaire des Paradise Papers. Soit une mécanique d’optimisation fiscale lui permettant, via l’île de Malte, de s’acquitter d’une TVA sensiblement réduite sur son yacht. Gagner plus pour payer moins ? Pour Arthur, tout semble permis.