
Des droits bien souvent méconnus des intéressés.
Un plan de sabotage contre le chanteur Enrico Macias ? Le samedi 15 mars 2025, Enrico Macias donnait un concert au Dôme de Paris au Palais des Sports, porte de Versailles. Un évènement cher au cœur de l'artiste de 86 ans qui a été perturbé dès la première partie de son spectacle.
Comme l'a rapporté Le Parisien, le début de son concert a été perturbé par des jets de boules puantes. Peu avant 22 h 30, la direction de la salle aurait contacté la police afin de les avertir des faits : avant l'entracte, deux femmes auraient déversé dans la salle un produit à l'odeur nauséabonde. Face à cette odeur persistante, une vingtaine de fans, sur les 4000 présentes ce soir-là, aurait quitté la salle. En ce qui concerne les deux femmes, un témoin raconte au Parisien : "Les deux personnes sont parties en courant, la sécurité n’a pas eu le temps de les interpeller".
Face à cette situation hors norme, le chanteur Enrico Macias a pris la parole sur scène, comme on peut le voir sur diverses vidéos partagées sur la toile. "Il y avait des énergumènes qui ont voulu saboter le spectacle", a commencé par déclaré l'interprète d 'Enfant de tous pays et de poursuivre : "Mais moi je m’en fous. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, même me jeter une bombe, j’aurais peur pour vous mais je n’ai pas peur pour moi. Malgré tout ça, je garde toujours l’espoir et l’espérance que la barbarie s’amenuise".
Bien que le concert ait pu reprendre malgré l'odeur, cet incident a profondément marqué le chanteur. "Cette attaque m’a beaucoup touché", a réagi l'artiste à nos confrères du Parisien et d'ajouter : "J’étais à mille lieues d’imaginer une chose pareille. Je n’ai pas peur. Il ne faut pas avoir peur. Je ne minimise pas le danger. Mais je ne suis pas un dégonflé".
D'après un journaliste de l'Agence France-Presse, deux plaintes auraient été déposées pour "entrave concertée avec violence ou voie de fait à l’exercice de la liberté de création artistique" ainsi pour "entrave concertée avec violence ou voie de fait à la liberté de travail".