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Christine Kelly : son terrible passé d’enfant battue
C’est l’une des journalistes qui comptent sur CNews. Avant d’accéder cette notoriété, Christine Kelly voit le jour en Guadeloupe, un 13 juillet 1969 au Lamentin. Élevée par des parents instituteurs sur l’île, elle est soumise une éducation stricte et compliquée au sein d’une famille de quatre enfants.
Auprès de Paris Match en 2018, Christine Kelly revenait sur cette enfance difficile. "Mon quotidien est pétri de colères. Mes parents se disputent. Tous les jours. Mon père crie. Ma mère pleure". C’est dans ce climat électrique que la Guadeloupéenne subit les violences physiques et verbales de sa maman. "Sous le soleil, les coups pleuvent. Ma mère me frappe. Pour un oui, pour un non. Une assiette mal lavée ou une note insuffisante à l’école. Toujours 25 coups de ceinture. N’importe où sur le corps. Elle me court après dans le jardin, me traîne par les cheveux pour qu’il y ait le compte. Je suis privée de sorties, mais jamais de devoirs que je dois rédiger tous les soirs, même pendant les vacances".
Malmenée par sa maman enseignante, Christine Kelly cherche du secours auprès de son papa, en vain. "Absent à lui-même comme à sa famille, hors période scolaire, il boit plus que de raison ; et le reste du temps, inflexible, il m’envoie à la figure ce qui lui tombe sous la main", confie-t-elle à nos confrères. Face à ce calvaire, elle peut compter sur le soutien de son frère aîné, épargné par les brimades et violences de ses géniteurs.
Dans les pages du tabloïd Public, la journaliste Christine Kelly reconnaît aussi avoir fait plusieurs tentatives de suicides durant sa jeunesse, en partie à cause de leur attitude à son égard. "Ils m'ont toujours reproché d'exister. Quand ma mère a appris qu'elle était enceinte de moi, elle a essayé d'avorter. Sous leur emprise, j'ai fait des tentatives de suicide", avouait-elle en 2019. Une période sombre appartenant aujourd’hui au passé depuis plusieurs années.
Après son arrivée en Métropole avec sa mère et sa famille, Christine Kelly est rejointe par leur père qui a définitivement arrêté de boire de l’alcool. "Il partage à nouveau la vie de ma mère et lui fait deux autres enfants qui ne subiront jamais ni cris ni coups", explique celle qui est aussi engagée auprès des familles monoparentales. "Aujourd’hui, j’ai pardonné à mes parents, qui sont ensemble depuis cinquante ans. Mais je dénonce la culture du silence".
Christine Kelly : la perte de ses jumeaux a mis fin à son mariage
Discrète sur sa vie privée, Christine Kelly met un point d’honneur à protéger les siens. Si elle évoque peu souvent ses relations, son désir de fonder une famille a souvent été sujet de discorde avec ses anciens partenaires. "Je n’ai jamais eu l’obsession d’avoir un enfant », racontait l’ex-membre du CSA dans Ici Paris en 2015. "Je me suis à l’époque séparée de certains hommes à cause de ça. Ma liberté était très importante".
Alors que l’animatrice guadeloupéenne était mariée plusieurs années auparavant à son époux Pierre, elle était tombée enceinte de jumeaux en 2001. Un heureux événement très attendu pour le couple qui tourne hélas au drame, après leur perte à six mois de grossesse. Une "expérience terrible et douloureuse" qui affectera le foyer de Christine Kelly. "Cette perte a été la cause de notre rupture avec Pierre après dix ans de mariage", assurait-elle à nos confrères. "Il y avait ces bébés fantômes dans notre couple. Je ne me voyais pas ensuite porter un enfant dans mon ventre. Mais on s’est séparés en bons termes".
Christine Kelly : ses confidences sur sa vie de maman
Quelques années après ce drame, Christine Kelly a renoué au bonheur en devenant maman pour la première fois. Une fille nommée Léa que la journaliste a adopté en 2014, en Polynésie. "Je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie", confiait-elle à Ici Paris en ajoutant. "Je ne savais pas qu’un tel bonheur pouvait exister. Tout a un sens différent. Le fait d’avoir eu ma fille tardivement, à 45 ans, me donne une dimension de puissance, un bonheur indescriptible".
En avril dernier, l’animatrice phare de Face à l’info se confiait sur son rôle de "maman stricte et cool" auprès de Gala. "Stricte, parce qu’il faut quand même mettre des limites. Pour moi, il y a 3 points importants pour qu’un enfant puisse réussir sa vie : maîtrise des émotions, capacité d’adaptation et détermination. Avec ces trois piliers, on avance. Il faut aussi savoir dire non. Si je lui refuse un McDo, je lui explique pourquoi. J’essaye d’être une maman à l’affût".
Avec une mère célèbre dans les médias, la fille de Christine Kelly semble même avoir trouvé sa vocation. "Elle a déjà envie d’être journaliste ! Elle vient régulièrement assister à l’émission quand elle est vacances. L’essentiel, c’est qu’elle ait une ouverture d’esprit. Quand je sors avec les familles de mes associations, elle est aussi là pour m’aider", admet l’amie d’Éric Zemmour à nos confrères.
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Christine Kelly : pourquoi la journaliste vit sous protection ?
Avec une vie de famille et professionnelle chargée, Christine Kelly n’est pas l’abri des critiques et attaques au quotidien. Depuis qu’elle est devenue l’incarnation féminine de CNEWS avec son émission Face à l’info, la journaliste a notamment été attaquée pour sa proximité avec l’ancien éditorialiste et candidat à la présidentielle (sous l’étiquette Reconquête) Éric Zemmour. Ce qui lui a valu également des menaces de mort.
"J’ai reçu 4 lettres au tout début de l’émission. Plus jamais je n’ai eu un courrier critique. Et je dois recevoir 50, 60, 100 lettres par jour ! Ça ne m’était jamais arrivé de ma vie », affirmait l’ex-visage de LCI auprès de Gala, en ajoutant. "C’est assez touchant. C’est ce qui m’a permis de tenir. Le décalage entre ce que disent certains journalistes et le soutien que je reçois est impressionnant".
Malgré le soutien de ses fidèles téléspectateurs, l’acolyte de Cyril Hanouna dans TPMP vit toujours aujourd’hui sous protection. "Mes proches ont parfois eu peur. Mais je leur dis que tout le monde est sous protection maintenant ! Si tu ne veux pas être sous protection, tu ne travailles pas. Même les chroniqueurs de TPMP sont menacés de mort Mais ça ne me fera jamais abandonner". Dans son dernier livre Libertés sans expressions, paru le 9 juin dernier, Christine Kelly révèle comment sa fille Léa s’est adaptée à cette vie pas comme les autres. "Léa s'est vite habituée à ces deux hommes qui nous accompagnent en permanence depuis que j'ai été menacée de mort", relayée par la revue Gala. Une femme de conviction que rien n’arrête dans sa carrière et ses engagements.
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