Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Le monde du cinéma est en deuil. Le réalisateur Bertrand Tavernier est mort ce jeudi 25 mars à l'âge de 79 ans dans sa propriété de Sainte-Maxime, dans le Var. L’information d’abord révélée par La Croix a ensuite été confirmée par l'Institut Lumière. "Avec son épouse Sarah, ses enfants Nils et Tiffany et ses petits-enfants, l'Institut Lumière et Thierry Frémaux ont la tristesse et la douleur de vous faire part de la disparition, ce jour, de Bertrand Tavernier", a tweeté l'institution dédiée au 7ème art.
Originaire de Lyon, où il vit le jour le 25 avril 1941, cet homme de lettre fils de l'écrivain et résistant René Tavernier est resté très attaché à sa ville natale. Le cinéaste y tourna son premier long-métrage L’Horloger de Saint-Paul en 1974 et y présidait L’Institut Lumière, cinémathèque nationale de Lyon.
Le cinéma, Bertrand Tavernier est tombé dedans dans sa jeunesse lors d’un séjour en sanatorium pour tenter de soigner sa tuberculose. Après cela, cet hyperactif, tantôt réalisateur, scénariste, acteur, producteur ou écrivain ne cessera d’alimenter son amour pour le 7 ème art dont il dira qu’il était "une manière inconsciente de me séparer de mon père et d’avoir mon propre domaine", écrit Le Monde.
Récompensé par 5 Césars
Lui qui aimait tout dans le cinéma : les polars, la science-fiction, les westerns, les comédies musicales, les petits et les grands films n’aura eu de cesse de faire preuve d’éclectisme dans ses réalisations. Artiste engagé, ses œuvres auront voyagé et été récompensées à l’international. Bertrand Tavernier aura au cours de sa carrière, été nominé aux Oscars en 1983 pour Coup de torchon, aura reçu le prix de la mise en scène à Cannes en 1984 pour Un dimanche à la campagne, l’Ours d'or à Berlin en 1995 pour L'Appât, un Lion d'or à Venise pour l'ensemble de sa carrière en 2015… En France, le réalisateur aura été glorifié de pas moins de 5 Césars dont ceux du meilleur réalisateur en 1976 pour Que la fête commence... et en 1997 pour Capitaine Conan. Un monument du cinéma français qui s’en est allé.