Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Barack Obama avait une nounou. Jusqu’ici rien d’extraordinaire. Mais celui qui n’a pas eu le destin de Monsieur-tout-le-monde n’a pas non plus eu la nounou de Monsieur-tout-le-monde : Evie est transsexuelle et aujourd’hui elle aimerait beaucoup revoir celui dont elle s’occupait enfant.
Barack Obama a vécu quelques années à Jakarta et sa famille employait une nounou indonésienne. Celle que le Président des Etats-Unis appelait Evie, s’appelle en réalité Turdi et est un homme. Mais Turdi s’est toujours senti femme et s’habillait donc en conséquence. Rejetés, les transsexuels sont souvent traités avec violence en Indonésie et Turdi a connu des années difficiles. Victime de plusieurs agressions, il est tombé dans la prostitution et survit aujourd’hui en blanchissant le linge de ses voisins.
Turdi avoue aujourd’hui que ce n’est que très récemment qu’il a découvert ce qu’était devenu ce petit garçon dont il avait la garde, son petit « Barry », et qu’il aimerait beaucoup le revoir. « Je n'attends rien de lui. C'est impossible qu'il vienne me voir ici. Et aller en Amérique, ça n'arrive qu'en rêve. Mais j'aimerais vraiment le revoir. Rien de plus. Si le Barry que j'ai connu est le même que le numéro un de l'Amérique, je suis sûr qu'il m'acceptera tel que je suis, transsexuel ou pas ».
Il se souvient aussi de ces années où il était au service de la mère de Barack Obama. « Je pense que sa mère savait qui j'étais vraiment. Quand je me coupais les cheveux court, elle me disait : 'Tu es mieux quand ils tombent jusqu'aux épaules'. Les Obama m'ont toujours traité comme un membre de la famille. Je me sentais comme libéré de prison quand je m'habillais en femme. Mais j'ai toujours gardé une apparence masculine devant Barry. Il était trop jeune pour connaître notre monde » confie-t-il. « Je crois qu'il savait mais prétendait le contraire » ajoue-t-il. « Il était curieux et voulait toujours tout savoir mais il ne m'a jamais posé de questions et il m'a toujours traité normalement. Barry ne discriminait personne. Il était ami avec tout le monde. C'était un garçon facile, qui riait souvent, plaisantait beaucoup ».
De jolis souvenirs en effet, sur lesquels Barack Obama n’a pour l’heure fait aucun commentaire.