De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Si les contrôles techniques actuellement effectués n’avaient déjà pas vocation à faire l’impasse sur des points jugés critiques, sachez qu’à partir de mai 2018, la procédure sera largement renforcée. C’est d’ailleurs le contrôle technique dans son intégralité qui devrait être révisé à partir de l’année prochaine. De fait, il a beau être obligatoire depuis 1982, le contrôle technique n’est l’est, semble-t-il, pas toujours dans l’esprit des Français. Résultat : près d’un Français sur trois oublierait de l’effectuer dans les temps. Mais cela, c’était sans compter sur une directive européenne qui date de 2014 et qui devrait être retranscrite dans la réglementation française à partir de l’année prochaine. L’objectif ? Rajeunir le parc roulant hexagonal (il est de 9 ans actuellement).
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400 points de contrôle
En principe, le contrôle technique nouvelle génération devrait disposer de la même périodicité que celui que l’on connait actuellement (à savoir dans les six mois précédant le 4e anniversaire de votre véhicule, puis tous les deux ans). Pour le moment, les automobilistes disposent de deux mois pour effectuer, quand il le faut, une contre-visite. Mais à partir du 20 mai prochain, il se pourrait, qu’en cas de défaillances critiques, ils ne disposent plus que de 24 heures pour le représenter.
Dans le détail, le nouveau contrôle technique devrait comporter pas moins de 400 points de contrôle (contre 124 actuellement) et trois degrés de sévérité devraient voir le jour (mineur, majeur et critique). Des points considérés comme critiques au nombre de 126 qui vont de la vitre endommagée au pot d’échappement sur le point de se décrocher et qui, s’ils étaient relevés au moment du contrôle, pourraient donner lieu à l’immobilisation immédiate du véhicule.
Combien ça coûte ?
Au final, le contrôle technique version 2018 devrait voir son tarif augmenter de manière significative à partir de l’année prochaine. Il coûte 65 euros en moyenne. Interrogé par l’AFP, Bertrand Billaud, gérant de centres de contrôle et président de la branche contrôle technique de la FNAA (Fédération Nationale de l’Artisanat Automobile) a indiqué que le prix du futur contrôle pourrait croître compte-tenu de l’augmentation également du nombre de points de contrôle. En cas de non présentation du véhicule, un propriétaire serait toujours contraint de payer 135 euros d’amende.
En vidéo - Le contrôle technique va changer en 2018