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Les ouragans s’enchainent et les factures se déchaînent. De ce point de vu là, il semblerait qu’Irma ne fasse pas exception à la règle. Selon Joel N. Myers, fondateur et PDG du service de météorologie privé Accuweather, "les estimations des dégâts provoqués par Irma devraient s’élever à environ 100 milliards de dollars, ce qui en fait l’un des ouragans les plus coûteux de tous les temps". Pour d’autres, à l’instar de l'agence de modélisation Enki Research spécialisée dans l'évaluation financière des catastrophes naturelles, la facture pourrait se révéler encore plus lourde et atteindre les 120 milliards de dollars.
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Des dommages pas toujours pris en charge
Activité des entreprises stoppée net, longs mois de chômage en perspective, destruction des infrastructures, pertes agricoles (coton, oranges), ralentissement des transports, augmentation des prix à la consommation, du carburant, du fioul, du chauffage, ou encore du kérosène, dommages occasionnés sur les voitures, les maisons, ou les objets d'art... Tous les pendants de l’économie sont impactés. Mais problème : seule une partie des coûts devrait être prise en charge par les assurances et de nombreux dommages, à commencer par les dépenses des personnes contraintes d’évacuer, ne le seront pas.
Un lourd tribut
Au-delà du bilan humain déjà très lourd (40 morts), les coûts de reconstruction battent également des records. Rien qu’aux Etats-Unis, les ouragans Irma et Harvey devraient, à eux deux, coûter pas moins de 290 milliards de dollars selon les prévisionnistes. Soit 1,5 point de pourcentage du Produit intérieur brut (PIB). Et Accuweather de conclure : "La croissance économique du pays devrait ainsi être nulle entre mi-août et la fin de l'année".
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