De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que des incendies sévissent déjà dans les Pyrénées-Orientales, les premières prévisions publiées par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) ne présagent rien de positif à l’approche de l’été 2023. Celles-ci laissent penser que la période estivale en France sera pire que l’année 2022 et qu’elle interviendra sur presque la totalité du territoire. L’autre mauvaise nouvelle est que certains départements voient déjà leurs stocks d’eau souterraine amoindris et donc soumis à des restrictions, et ce, en plein mois d’avril. L’inquiétude prend donc de plus en plus d’importance.
Un hiver inefficace
Au mois de mars, pas moins de 75 % des nappes phréatiques du pays étaient en deçà des normales, comme annoncé par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Les pluies du mois précédent, presque inexistantes n’auront pas comblé le manque d’eau. Malgré tout, c’est un léger pas en avant par rapport au mois de février durant lequel 80 % des nappes affichaient un niveau inférieur à la normale.
Les experts de la BRGM pointent du doigt le manque de précipitations sur l’ensemble du territoire depuis l’automne 2022. En plein hiver, l’Hexagone a même connu 32 jours sans pluie, mettant un coup d’arrêt à la recharge des nappes phréatiques. La plupart des régions françaises subissent de plein fouet ce manque d’eau. Une grande partie des sols sont très secs et la majorité des pluies sont absorbées par la végétation, ce qui limite leur infiltration dans les sols.
Un risque plus élevé que jamais
Les conséquences directes de cette pluviométrie en nette baisse affecteront une sécheresse qui s’annonce record pour cet été 2023. Certaines zones sont déjà mentionnées comme étant à risque comme le démontre la carte publiée par le Bureau de recherches géologiques et minières.
En comparaison avec la carte de l’année précédente (publiée début mai 2022), celle de cette année 2023 est beaucoup plus sanguine. Le rouge prédomine le bassin parisien, le centre de la France tout comme le bassin du Saône et du Rhône. Ces zones sont fortement touchées par une consommation d’eau au-dessus de la moyenne et dans lesquelles les nappes phréatiques sont presque inexistantes. Certains territoires ne sont pas encore associés à une couleur particulière en raison de grandes incertitudes à leur égard : "Aucune nappe ne présente un risque très faible de sécheresse" fait savoir le BRGM.
Découvrez maintenant quels départements sont projetés comme étant épargnés par le risque de sécheresse sur les nappes à enjeux et si le vôtre en fait partie.