Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
La France est à sec. C'est le moins qu'on puisse dire lorsqu'on observe la carte du plan VigiEau, qui recense les départements où des arrêtés préfectoraux de restrictions d'eau ont été pris. La plupart des départements de l'hexagone sont touchés par la sécheresse, à des degrés divers certes, mais pour beaucoup alarmants. Ces arrêtés, plus ou moins contraignants selon la situation, ont pour but de limiter l'utilisation de l'eau aux usages nécessaire de la vie des habitants.
Le "guide sécheresse" du ministère de la transition écologique prévoit quatre niveaux d’alerte : 1) La vigilance : simple, qui prévoit seulement la sensibilisation des usagers à une consommation de l'eau réduite.2) L'alerte : elle prévoit des restrictions dans de nombreux domaine : réduction des prélèvements d’eau à des fins agricoles (qui doivent alors être inférieurs à 50 % ou sont interdits jusqu’à trois jours par semaine), mesures d’interdiction de manœuvre des outils hydrauliques et des vannes, restrictions des activités nautiques, interdiction à certaines heures de l’arrosage des jardins, des espaces verts, des golfs et du lavage de voiture.3) L'alerte renforcée : limite encore les utilisations de l'eau, jusqu'à une interdiction totale dans certains cas.4) La crise : le dispositif donne lieu à l'arrêt des "non prioritaires", y compris à des fins agricoles. Seuls les prélèvements destinés aux usages prioritaires sont autorisés : "santé, sécurité civile, eau potable, salubrité".
Ce dernier palier, maximum et inquiètant, est actuellement atteint par plus d'une trentaine de départements, parfois dans leur totalité, parfois sur plus de la moitié du territoire. La situation est liée tout d'abord à un hiver record sur le plan de la sécheresse avec 32 jours sans pluie consécutifs en janvier et février (pour rappel, le dernier record était de 22 jours sans pluie en 1989), et à un été chaud et sec sur la fin qui a amené des pluies superficielles mais pas suffisantes pour alimenter les nappes phréatiques. On fait le point sur les départements les plus en difficultés en cette rentrée.