Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Nez, seins, oreilles, cuisses... Il n’y a pas que la chirurgie moderne qui permette les opérations de rhinoplasties (modification du nez). Elles remonteraient à 3 000 ans avant JC. Une époque où les Egyptiens et les Indiens pratiquaient déjà des interventions sur les lèvres, les oreilles ou le nez en prélevant de la peau sur le front ou les joues avant de la greffer ailleurs. En s’employant à réaliser de "belles sutures".Les grecs et les romains ont également recouru à ces pratiques, notamment en matière de reconstitution osseuse.
On relève la trace des premières corrections de paupières au Ier siècle de notre ère, les Byzantins opérant les becs de lièvre dès le 4ème siècle après JC. Durant la première moitié du XVe siècle, des interventions de chirurgie plastique se déroulèrent notamment en Sicile sous l’égide de la famille Branca, spécialisée dans ce type d’intervention.
L’église condamnant les manipulations du corps humain, c’est après la première guerre mondiale que cette chirurgie se généralise. L’objectif est de réparer les nombreuses "gueules cassées" dont le visage et le corps ont été mutilés par les combats. L’actrice Sarah Bernhardt fut l’une des premières femmes célèbres recourant à cette technique, d’abord pour un lifting frontal pratiqué aux Etats-Unis en 1911, puis pour un lifting de l’ovale pratiqué en France.
Depuis l'an 2000 la fréquence des opérations a augmenté de 50%, parfois avec des résultats discutables si on se fie à la bouche de l’actrice Emmanuelle Béart souvent comparée à un mérou et qui a publiquement regretté d’être passée sous le scalpel. Le record des interventions est détenu par feue l’actrice TV Joan Rivers, 79 ans. Elle avait reconnu avoir subi 739 opérations entre 1965 et 2013…