De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les nouvelles technologies peuvent révolutionner votre conduite au volant des nouvelles automobiles. Mais elles peuvent aussi s’avérer très risquées, à en croire l’UFC Que Choisir.
Dans un article publié le 7 septembre, l’association met en effet en garde les automobilistes avec la multiplication des vols de véhicules sans effraction, réalisés facilement grâce à quelques dispositifs électroniques, ordinateurs ou smartphones.
"Dernier exemple en date : toutes les voitures du groupe BMW produites de mars 2010 à décembre 2014 et équipées du système de connexion à distance (…) viennent d’être victimes d’une faille de sécurité dans leur système d’ouverture de portes centralisé. Ainsi, un voleur averti pouvait, en quelques minutes et à l’aide d’un simple portable, entrer dans le véhicule", rapporte Que Choisir.
Une voiture ralentie à distance
Et les constructeurs ou assureurs se dédouanent alors de toute responsabilité. "Les constructeurs nient parfois cette possibilité de vol sans effraction apparente et les assureurs ne jouent pas toujours le jeu au moment de la prise en charge", précise l’association.
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Les risques pour les conducteurs de voitures connectées peuvent même être bien plus importants. Au mois de juillet dernier, le média américain Wired avait demandé à deux hackers de pirater la voiture d'un journaliste. Un pari réussi puisque les deux hommes avaient réussi à couper à distance la transmission du véhicule et même à le faire ralentir sur l'autoroute.
Un simple test qui pose pourtant de véritables questions sur la sécurité de ces véhicules.
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