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La justice hausse le ton contre les groupes Facebook qui signalent les emplacements des radars mobiles et autres contrôles routiers. Quinze membres d’une telle communauté ont été convoqués ce mardi par le tribunal correctionnel de Rodez (Aveyron). Il leur est reproché d’avoir posté sur le réseau social l’emplacement d’un radar ou encore d’avoir laissé des commentaires désobligeants à l’encontre des forces de l’ordre.
Suspension de permis requis
Poursuivis pour "soustraction à la constatation des infractions routières", les quinze individus risquent une peine allant de 15 jours à 4 mois de suspension de permis. Le procureur a en outre requis des amendes de 300 à 500 euros à l’encontre de 8 d’entre-eux également poursuivis pour "outrages".
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Les prévenus dénoncent l’hypocrisie de la justice qui autorise seulement les outils d’aide à la conduite tels que Coyote ou Wikango. Ces derniers dispositifs, parfaitement légaux, n’indiquent pas nommément les radars mais signalent des "zones de dangers".
De son côté, le procureur aveyronnais a fait valoir que le département avait connu une augmentation de 126% de morts sur la route en 2013.
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La décision qui sera rendue devrait avoir des conséquences sur l’ensemble de l’Hexagone étant donné que quasiment tous les départements français ont un groupe similaire à celui mis en cause aujourd’hui en Aveyron.
Le jugement a été mis en délibéré au 3 décembre prochain.
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