Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
L’ISF va-t-il faire son grand retour ? Depuis les débuts de la crise sanitaire, l’Etat Français a engagé des sommes conséquentes pour soutenir l’économie de la nation. Tant et si bien, ainsi que l’a déjà expliqué Planet, que le président a été largement critiqué pour son amour de "l’argent magique". Cela n’a rien d’étonnant : l’exécutif a décidé de la mise en place de nombreux dispositifs d’aide aux entreprises - report et/ou annulation de charges, prêts garantis… - ainsi qu’aux salariés et aux ménages, notamment via la prise en charge du chômage partiel.
Pour autant, tout le monde n’a pas souffert de la crise économique engendrée par la dégradation de la situation épidémiologique, note le mensuel spécialisé en économie Capital. Certains, de fait, se sont essayés à l’épargne - parfois même à la Bourse, mais souvent à leurs dépens… - mais ce n’est pas d’eux dont il est ici question. Et pour cause ! D’autres, parmi les plus fortunés, se sont nettement plus enrichis. Sans pour autant participer davantage à l’effort public.
Covid : faut-il penser que l’impôt de solidarité sur la fortune va faire son grand retour ?
De quoi ramener l’impôt de solidarité sur la fortune "sur le devant de la scène", insistent nos confrères. Force est de constater, en effet, que l’idée séduit un peu partout dans le monde. Parmi ses laudateurs figurent même certaines des institutions économiques les plus reconnues au monde.
Ainsi, le FMI envisage la création d’un impôt pesant sur les très grandes fortunes quand Thomas Piketty appelle dans les colonnes du Monde à la mise en place d’un "impôt mondial de 2% sur les fortunes supérieures à 10 millions d’euros". Mais qu’en sera-t-il vraiment ?
Nouvel impôt mondial de Thomas Piketty : combien rapporterait-il ?
Un tel impôt suffirait-il à renflouer les caisses de l’Etat ? D’après Thomas Piketty, qui expliquait son projet à l’AFP, il y aurait là de quoi rapporter jusqu’à 1 000 milliards d’euros annuels. Une réponse à 40 ans d’érosion des taux d'imposition auxquels sont confrontés les hauts revenus, rappelle Capital.
Le problème vient du fait que les plus fortunés, tels que Jeff Bezos (Amazon) ou Elon Musk (Tesla) sont en mesure de pratiquer l’évitement fiscal. Dès lors, avancent les économistes français Emmanuel Saez et Gabriel Zucman, qui enseignent tous deux à l’université de Berkeley (Californie), ils "contribuent peu à remplir les caisses publiques". "N'attendez pas que les milliardaires vendent leurs actions" pour les taxer, incitent-ils dans les colonnes du prestigieux Washington Post.
Vers une hausse de la fiscalité en France ?
Joe Biden, le président des Etats-Unis, semble avoir entendu ces diverses plaidoiries. Il compte en effet relever l’impôt sur les sociétés à 28% dans l’espoir de financer son plan de relance de 2 000 milliards de dollars. Pour autant, il n’est pas - encore, souligne Capital - question d’un impôt sur la fortune au sein de l’administration américaine.
Quid de la France ? Le sujet ne semble pas non plus à l’ordre du jour. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, de la Relance et des Finances rejette catégoriquement l’idée. Y compris celle d’une contribution unique et temporaire. Ici, ironise-t-il, "on adore le provisoire qui dure"...