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Les autorités chinoises ont annoncé des chiffres s’élevant désormais à 106 morts et près de 1300 nouveaux cas d’infections par le coronavirus dans le pays. Les scientifiques du monde entier sont sur le pont pour déterminer les causes, les risques et la durée potentielle de l’épidémie. À l’aide des premières données disponibles, des spécialistes en épidémiologie estiment que le virus ne devrait pas disparaître avant plusieurs mois, rapporte Le Point.
David Fisman, professeur à l'université de Toronto, et auteur d'un bulletin pour la Société internationale des maladies, interrogé par l’AFP, dans des propos rapportés par Le Point, explique que "le meilleur des scénarios serait que cela continue au printemps, à l'été, et puis qu'ensuite ça retombe". Selon ses estimations, nous ne devrions donc pas être débarrassés du virus avant la fin de l’été prochain.
Mais comment sont faites ces estimations ? Les spécialistes utilisent simplement des techniques mathématiques. En tenant compte du nombre de personnes infectées, et en comparant avec plusieurs autres cas d’infections passées, ils arrivent à estimer les risques de propagation et la durée potentielle de l’épidémie. Des éléments restent toutefois incertains, ce qui limite la précision de ces prévisions.
Propagation modérée
En effet, les autorités chinoises auraient découvert que la maladie peut se transmettre avant l’apparition des premiers symptômes (fièvre et difficultés respiratoires), ce qui semblait jusqu’à présent exclu. Cette information change considérablement la donne, puisqu’une personne contaminée peut transmettre le virus avant d’être traitée et mise en quarantaine.
Par ailleurs, selon Le Point, des scientifiques ont calculé un autre indicateur important : le taux de reproduction de base, appelé "R zéro". Il s’agit du nombre de personnes que devrait, en moyenne, contaminer une personne porteuse du virus. En l'occurrence, les chiffres révèlent un taux allant de 1,4 à 3,8. Cette indication n’est bien sûr qu’une moyenne, certains contaminés n’ont peut être transmis le virus à personne. Ce taux est toutefois modéré selon les scientifiques, qui insistent pour que ces chiffres ne provoquent pas la panique.