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La porte des enfers située dans la province de Denizli en Turquie a enfin livré son secret. Depuis 2 200 ans, l'endroit fascine.
Dans l'ancienne cité antique de Hiérapolis en Turquie, des prêtres romains poussaient des animaux au travers de cette étrange grotte. Sans aucune intervention humaine, les animaux y laissaient la vie, d’une manière inexpliquée avant aujourd'hui. Cette porte de l’enfer, baptisée Plutonium en référence au Dieu romain des enfers Pluton a aussi servi pour des rites religieux comme le racontait l 'écrivain romain Pline l’Ancien. Et d'ailleurs si les animaux y mouraient instantément, ce n'était pas le cas des prêtres, considérés comme des miraculés.
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Redécouverte par des archéologues de l’Université du Salenton il y a sept ans, cette porte de l’enfer n'est plus un secret grâce une nouvelle étude scientifique publiée le 12 février dernier qui lève le voile sur cet étrange phénomène.
La porte de l'enfer, l’explication scientifique
Après de longues enquêtes, des scientifiques Allemands ont dévoilé leurs découvertes dans une étude intitulée "Deadly CO2 gases in the Plutonium of Hierapolis (Denizli, Turkey)". "La cité de Hiérapolis se trouve sur une zone marquée par des singularités géologiques", assure Ouest France. Cette célèbre porte de l'enfer a en réalité été construite au sommet d’une colline à Pamukkale, un site naturel réputé pour ses sources chaudes et ses amas de calcaires.
Les chercheurs ont révélé que des vapeurs toxiques, invisibles à l’œil, émanaient d’une fissure de la fameuse "porte". Ces vapeurs étaient constituées de dioxyde de carbone volcanique provenant des profondeurs du sol. Le gaz, plus lourd que l’air avait formé une sorte de "lac" létal de fumée, pouvant s’étendre jusqu’à 40 centimètres au-dessus du sol.
L'étude scientifique explique que les animaux, morts asphyxiés étaient en contact direct avec la fumée toxique alors que les prêtres, situés au-dessus du niveau du sol, ne pouvaient la respirer.
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