La fin de semaine et le week-end du 7 décembre seront marqués par un net refroidissement des températures et un risque de chutes de neige sur une bonne partie du pays. Voici, d'après les prévisions de La Chaîne...
Évidemment, pas question d’usurpation d’identité. Mais laisser entendre que l’on est proche du barreau permet d’éviter ou de régler plus facilement des litiges de la vie courante, par exemple auprès des artisans indélicats, des refus de garantie injustifiés, sans jouer la carte juridictionnelle.
Pour que votre interlocuteur ait le sentiment que vous êtes bien un as de la chicane, évitez de vous emporter. Psychologiquement, vous devez parler de votre "affaire" comme s’il s’agissait de celle d’un autre, en conservant de la distance et en vous référant au droit.
Décryptez la psychologie de votre interlocuteur
Selon le Conseil national des barreaux, la psychologie est un enjeu majeur de l’exercice professionnel des avocats. Aussi, essayez de comprendre comment "fonctionne" votre l’interlocuteur de manière à ne pas le braquer.
Ne laissez pas entendre que vous êtes avocat immédiatement, ce serait puéril. Attendez le détour d’une phrase pour placer un couplet du style "Écoutez, en tant que professionnel du droit…", de manière à ce que votre contradicteur comprenne à demi-mot. Ne le menacez jamais, c’est improductif.
Soyez crédible : renseignez-vous
Si vous évoquez le recours à une juridiction, ne vous trompez pas, sous peine de discrédit immédiat. Dans la plupart des cas, c’est le tribunal d’instance qui est compétent pour les litiges de la vie quotidienne lorsque les sommes sont comprises entre 4000 et 10 000 euros, le Tribunal de grande instance intervenant pour celles supérieures à 10.000 euros et dans le cadre des affaires plus complexes.
Parlez peu, mais parlez bien
Évitez de rentrer dans les arguties juridiques, car vous risquez de perdre pied rapidement. Laissez votre interlocuteur parler. Puis donnez votre point de vue. Si vous êtes interrompu, citez Racine "si vous parlez tout le temps, il faut que je me taise !" (les Plaideurs). Surtout, rappelez-lui qu’il faut mieux transiger plutôt que de se d’entamer une procédure juridique chronophage.
Enfin, vous pouvez évoquer des jurisprudences - décisions relatives rendues par différents tribunaux relativement sur un problème précis – qui vous sont favorables après une petite recherche sur internet.
Proposez toujours une voie de sortie à votre contradicteur Si vous arrivez à finalement à le ramollir, bravo. Vous êtes un champion. Et ils ne sont pas si fréquents : selon un sondage réalisé par l’Inspection générale des finances (2014) les 2/3 des plaideurs estiment avoir été mal défendus par leur avocat !