Faut-il croire au Big bang ?© Getty
Ce modèle standard est remis en cause par certains scientifiques qui pointent ses contradictions du doigt. En voici quelques-unes…

 Officiellement, le big bang est la théorie cosmologique selon laquelle une gigantesque explosion est à l’origine de l’expansion de l’univers. Certains scientifiques soulignent que les équations de la physique actuelle n’ont aucun sens en deçà de 0,0000000000000000000000000000000000000000001 seconde et s’interrogent sur sa véracité en soulignant certains paradoxes. Parmi ceux ci : 

Selon la théorie dominante, le Big Bang constitue le début de l’univers, l’instant primitif.

Affaire de point de vue. Selon la théorie des cordes, cette causalité est discutable. Son modèle dit "ekpyrotique" décrit un univers antérieur au Big Bang. Dans ce scénario, le temps n'a ni commencement, ni fin. Le big bang devient alors une sorte de "transition de phase".

La théorie du big bang assure que l’univers est en expansion depuis le début de son déploiement, il y a 13,7 milliards d'années.

Elle suppose que l’univers ait connu initialement une énorme accélération lui permettant d'uniformiser sa densité et sa température. Or, la carte du rayonnement cosmique établi en 2013 par le satellite européen Planck fait apparaître un "point froid" dans l’univers, comprendre une immense zone où cette uniformisation n’a pas jouée. C'est une anomalie que le modèle dominant n’explique pas.

Selon la théorie du Big Bang, l’univers est parcouru par la trace d’ondes gravitationnelles provenant de l’instant durant lequel l’univers a entamé son inflation.

Au printemps 2014, des astrophysiciens américains ont annoncé avoir observé les traces de ces fluctuations gravitationnelles dans ce que les spécialistes appellent le "fond diffus cosmologique", c’est-à-dire la première lumière de l’univers. Quelques mois plus tard, la même équipe a indiqué qu’elle avait peut-être commis des erreurs, mais qu’il fallait quand même croire à la trace de ces ondes.

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