Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Malgré la crise, il n’y aura pas d’augmentation d’impôt, n’a eu de cesse de répéter le gouvernement. Selon Bruno Le maire, mettre en œuvre une hausse fiscale pourrait même être contre-productif. L’exécutif met d’ailleurs en avant le fait d’avoir diminué les impôts de 50 milliards d’euros environ, sur l’ensemble du quinquennat d’Emmanuel Macron, afin de soulager les ménages et les entreprises. Or, Les Français ne sont pas dupes. Pour eux, l’argent gratuit n’est qu’un doux rêve. Ils estiment que la politique du "quoi qu'il en coûte" mise en place par le gouvernement au début de la crise sanitaire pour empêcher l’économie de sombrer finira par se payer. Les résultats du sondage réalisé du 13 au 15 juillet par OpinionWay-Square pour Les Echos et Radio Classique le démontrent.
Après des mois d’aides étatiques qui ont permis de soutenir l’économie française et les foyers, de nombreux Français s'attendent à une hausse de la fiscalité dans les mois à venir.
Impôts : "Un retour de bâton après l'élection présidentielle"
"Même si Emmanuel Macron a encore dit (récemment) qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôt, la parole gouvernementale ne semble pas crédible dans ce domaine", observe Frédéric Micheau, directeur général adjoint de l'institut de sondage. "Les Français se disent sans doute qu'étant donné la dégradation des comptes publics, il y aura un retour de bâton après l'élection présidentielle."
L’étude démontre aussi "qu'entre la crainte d'une quatrième vague de l'épidémie et l'inévitable fin des aides financières aux entreprises, 55% des Français estiment encore que la situation de l'économie française va se dégrader dans les mois qui viennent".
Ils s’attendent également à une rentrée sociale sous tension. Quels sont les impôts que les citoyens pensent voir le plus augmenter ? Découvrez-les dans notre diaporama ci-dessus.