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Alors que les Français commencent à recevoir leur avis d'imposition depuis quelques jours, le ministère chargé des comptes public a fait le point sur cette campagne 2022. Comme le rapportent nos confrères de BFMTV ce mardi 1er août, 10,7 millions de foyers fiscaux doivent de l'argent à l'État. Mais ils sont 13,7 millions à attendre un remboursement du fisc.
28 % des contribuables ont ainsi un reste à payer. Il s'agit des foyers dont le taux d'imposition n'était pas à jour, qui ont enregistré une hausse importante de leurs revenus, ou qui ont bénéficié d'une avance de réductions et crédits d'impôt trop importante en 2022.
Crédit d'impôts, baisse de revenus, naissance etc.
L'État s'attend ainsi à percevoir 22,5 milliards d'euros de régularisation, soit 2 103 euros en moyenne. Cet argent sera prélevé directement sur les comptes bancaires des contribuables, entre septembre et décembre. En plusieurs fois si le montant est supérieur à 300 euros ou en une seule fois s'il est inférieur ou égal à cette somme.
En parallèle, 13,7 millions de foyers fiscaux vont recevoir de l'argent de la part de l'État. Il s'agit notamment des contribuables qui n'ont pas signalé une baisse importante de revenus ou qui n'ont pas déclaré la naissance d'un enfant. Résultat : leur taux de prélèvement à la source était trop élevé en 2021. Les personnes qui ont déclaré pour la première fois en 2021 des dépenses donnant droit à des réductions et crédits d’impôts (garde d’enfants, emploi d’un salarié à domicile, investissements locatifs etc.) vont également percevoir un remboursement.
Impôt sur le revenu : 11,5 milliards d'euros remboursés
L'État prévoit ainsi reverser 11,5 milliards d'euros. Ces remboursements, qui ont débuté le 21 juillet et doivent se terminer ce mardi 2 août, se font directement par virement bancaire ou par chèque lorsque l'administration fiscale n’a pas les coordonnées bancaires des contribuables.
Pour éviter au maximum ces remboursements, l'administration fiscale avait lancé, mi-juin, une campagne d’informations baptisée "Dites le nous aussi". L'objectif était d'inciter les contribuables à mettre à jour leur situation pour que leur niveau de prélèvement à la source corresponde au montant de leur impôt final.