De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Relancer l’économie et soulager votre portefeuille. La vie quotidienne des Français est chamboulée depuis maintenant un an par la crise du Covid-19 : des professions à l’arrêt, des pertes de revenus, un couvre-feu qui redistribue les cartes… Les différentes mesures de la crise sanitaire ont pu avoir un impact sur vos dépenses ou en ajouter certaines que vous n'aviez pas vraiment prévues.
Impôts : des "mesures spécifiques" liées à la crise sanitaire
Le ministère de l’Economie a donc pensé à tous les travailleurs qui ont dû s’adapter ces douze derniers mois, plus particulièrement à ceux obligés de travailler depuis chez eux. Installer un bureau chez soi, changer son parc informatique, s’acheter une chaise plus confortable… Certains Français n’ont pas eu d’autres choix que de sortir la carte bleue pour pouvoir travailler correctement. Comme l’explique Le Monde, Bercy veut atténuer la charge financière de certains Français et a annoncé au début du mois de mars la mise en place prochaine de "mesures spécifiques" dans le calcul de l’impôt sur le revenu.
Actuellement, rappelle le quotidien, un employeur peut verser des indemnités à ses salariés en télétravail et ces dernières sont exonérées de l’impôt sur le revenu. Suffisant ? Pas vraiment selon le ministère de l’Economie, qui veut désormais "faciliter les démarches des contribuables" et leur filer un coup de pouce supplémentaire. Ces nouvelles mesures annoncées par Bercy vont-elles faire baisser l’impôt sur le revenu ? Comment vont-elles être calculées et s’appliquer pour vous ? Voici ce que l’on sait, actuellement, de la manière dont le fisc va prendre en compte les frais liés au télétravail des Français.
Impôts : quelle limite pour l'exonération ?
Du changement… Mais pas trop non plus. Comme l’explique Le Monde, les allocations versées en 2020 par les employeurs au titre du travail à domicile vont être exonérées d’impôt sur le revenu, ce qui est déjà le cas en pratique. L’exonération n’est pas plafonnée si le remboursement de frais se fait sur présentation de factures, mais pour "faciliter les démarches des contribuables, des modalités particulières sont définies pour les allocations forfaitaires".
En clair, vos allocations forfaitaires seront exonérées dans la limite de 2,50€ par jour maximum, soit 50€ par mois et 550€ au maximum pour l’année. Une bonne nouvelle à nuancer, puisque Bercy a précisé dès le début du mois de mars que "les frais courants généralement nécessités par l’exercice de la profession, qui comprennent notamment les frais de déplacement entre le domicile et le lieu de travail et les frais de restaurations" ne seront pas concernés par cette exonération. Faut-il donc attendre un impact significatif sur ses impôts ?
Impôts : "Pas grand-chose de nouveau"
En pratique, peu de choses vont donc changer sur votre feuille d’impôt, si vous pouvez bénéficier de ces exonérations. Ces indemnités ne prévoient "pas grand-chose de nouveau", tranche Le Monde et le constat est partagé par le syndicat de la direction générale des finances publiques. Cité par le quotidien du soir, Solidaires finances publiques estime que "2,50 euros par jour de télétravail, [cela] semble peu élevé, notamment au sein des zones tenues en matière immobilière". Un petit pas donc, mais pas de grande avancée.