
Alors que le Premier ministre doit être interrogé par la commission d’enquête parlementaire sur "l'affaire Bétharram" le 14 mai prochain, sa fille aînée a révélé avoir été victime de violences physiques...
Le confinement a donné aux Français l’envie de vivre dans des logements plus grands, dotés d’un extérieur. Problème, d’après le dernier baromètre CSA/Cofidis, le pouvoir d’achat de quatre Français sur dix a été impacté par la crise sanitaire. La crise économique engendrée par la pandémie a aussi rendu les banques encore plus frileuses. Malgré les taux encore attractifs (1,29% en moyenne en juin selon l’Observatoire crédit logement CSA), nombreux sont les emprunteurs à se voir refuser leur dossier, et d’autres rencontrent des difficultés pour le conclure. Les profils sont étudiés de très près et les conditions ont été durcies :
Ainsi, avant de vous lancer dans tout projet d’achat immobilier, il est important de connaître votre capacité d’emprunt. Il convient pour cela de calculer votre taux d'endettement (33% maximum), votre apport personnel et déduire vos charges.
Pour plus de praticité, vous avez également la possibilité de l’évaluer en ligne, via des simulateurs gratuits, proposés par des sites de courtage ou votre banque. Le résultat vous paraît trop faible pour acquérir le bien sur lequel vous avez jeté votre résolu ? Rien n’est perdu. Diverses solutions existent pour élever votre capacité d'emprunt ou de pouvoir d'achat immobilier. En voici trois.
Crédits à la consommation, facilité de paiement, dettes, loyer… Pour évaluer le risque de votre profil et vous proposer un taux immobilier, les banques étudient l’ensemble de vos charges. Si vous souhaitez élargir votre capacité d’emprunt, mieux vaut alors, dans la mesure du possible, baisser vos charges et/ou solder vos crédits, avant toute sollicitation de prêt.
Pour éviter le refus, comme le note Le Figaro, il est en effet nécessaire de présenter des comptes sains, sans découvert bancaire, et sans charges superflues.
Etaler la durée de votre crédit peut également être une solution. En passant par exemple de 15 à 25 ans, votre capacité d’emprunt évoluera grandement. En comparant les banques et les assurances emprunteurs, vous pourrez aussi profiter d’un meilleur taux et donc d’une mensualité moins élevée.
Avant d’acheter, il peut être judicieux d’établir d’ouvrir un Plan épargne logement (PEL) rémunéré à 1%, si cela n’est pas déjà effectué. Cela vous permettra d’économiser chaque mois la somme de votre choix, qui sera bloquée durant au moins 4 ans.
Montant minimum : 45 € par mois, soit 540 € par an et 2 160 € au bout de 4 ans (rémunération non comprise). Vous démontrez ainsi votre capacité à épargner au banquier. Coupler à un versement automatique de 100 euros par mois sur votre Livret A, cela vous permet d’épargner 1740 € par an (1 200 € sur ce livret d’épargne + 540 € sur le LEP). Soit 6 960 € au bout de 4 ans.
Pour plus de rentabilité, mais aussi plus de risques, vous pouvez enfin vous diriger vers des placements boursiers.