La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Et si Internet mourrait bientôt ? C’est en tout cas ce que laisse entendre le chercheur britannique Andrew Ellis, de l’Université d’Aston, à Birmingham. Le scientifique avance en effet que le réseau mondial pourrait arriver à saturation en 2023, en connaissant un "capacity crunch", c’est-à-dire un problème de circulation des flux de données.
"Nous commençons à atteindre un point, dans notre labo de recherche, où nous ne pouvons plus faire passer une seule donnée supplémentaire à travers un câble optique", a expliqué le scientifique au Daily Mail, repris par l’Obs.
16% de la consommation électrique britannique pour Internet
La faute notamment à l’accroissement constant des échanges de données, qui devraient être finalement limités par le manque d’énergie qu’ils entraînent, selon le chercheur. 16% de la consommation électrique du Royaume-Uni serait ainsi déjà liée à l’utilisation d’Internet, selon BFMTV.com.
Mais d’autres spécialistes se veulent néanmoins beaucoup plus rassurants. "Internet n'est pas sur le point de s'effondrer. Il reste beaucoup de bande passante", estime ainsi Andrew Lord, en charge de la recherche optique chez BT Group, le service de télécoms britannique, interrogé par le journal anglais. Et des solutions sont déjà probablement envisagées par les spécialistes.
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