De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Des pratiques plus que douteuses ! Courriels, webchats, présentations, feuilles de calcul, résumés de réunion… Au total, 4 000 pages de documents d’entreprise datant de 2011 à 2015 ont été anonymement soumises au journaliste d'investigation britannique Duncan Campbell. L’expert en criminalité informatique les a ensuite partagées avec quelques médias, dont NBC News et Süddeutsche Zeitung, rapporte le site spécialisé Developpez.com.
On y apprend ainsi de quelle manière Mark Zuckerberg, son conseil d'administration et son équipe de direction, ont exploité les données personnelles des utilisateurs (informations sur les amis, relations et photos), comme levier d’échange.
Pis, des partenaires auraient été privilégiés.
Certaines entreprises "amies" favorisées
"Tout ce que nous pouvons faire pour que les gens se sentent plus à l'aise est une bonne chose."
Voici ce qu’indiquait le fondateur de Facebook au New York Times en 2014, pour rassurer les usagers quant à la protection de la confidentialité.
Or, cette communication n’était que pure stratégie. Car, contrairement aux déclarations publiques, Facebook aurait favorisé certains grands groupes, en leur donnant accès aux données des utilisateurs.
Critères de sélection ? Rapport d’amitié ou de sympathie avec les dirigeants. Les dépenses publicitaires effectuées sur le réseau social et autres arrangements sur le partage de données auraient aussi joué. Amazon, Sony, Microsoft ou encore Tinder ont ainsi pu exploiter les données personnelles de millions d’utilisateurs, rapporte 01net.
Si Facebook a toutefois nié avoir accordé tout traitement préférentiel, certaines sociétés ou applications concurrentes ont été privées d'accès.
Des clients Facebook interdits d’accès
Si le réseau social évaluait que des sociétés étaient trop proches de leur business, l’accès aux données leur était coupé. L’application Six4Three, qui permettait de rechercher sur Facebook les photos de personnes en bikini en a fait les frais. Une plainte a d’ailleurs été déposée en 2015, car la société a dû mettre un terme à ses activités.
Même sentence pour une application de messagerie devenue trop populaire et considérée comme un concurrent. Les documents mettent en évidence une discussion évoquant la suppression de leur accès aux données.
Les techniques employées ont donc largement outrepassé l’éthique, ce qui a provoqué une vague de démission. Les fondateurs de WhatsApp et d’Instagram, qui n’appréciaient pas du tout ce fonctionnement, en font partie. La société n'a cependant pas été accusée d'avoir enfreint la loi.