De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis quelques années, on entend partout que c'est la crise... Logiquement, on pourrait s'attendre à voir le patrimoine des Français chuter. Ce n'est pas le cas, le patrimoine des Français a bien augmenté en 2011, mais moins qu'en 2010.
Ainsi, selon les chiffres quel'Insee a publié ce lundi, le patrimoine des Français a augmenté de 4,1% en 2011 contre 8,1% en 2010. Dans les ménages, environ trois quarts du patrimoine (+6%) n'est pas financier et est composé de biens immobiliers en général. L'étude précise donc que "la décélération des prix des terrains" en 2011 leur a porté préjudice.
L'assurance-vie a toujours la cote
Le reste du patrimoine des ménage, 26% (-0,8%), est d'ordre financier. L'Insee révèle que le placement qui attire encore aujourd'hui le plus les Français est l'assurance-vie, avec une encours estimé à 1 430 milliards d'euros à la fin de l'année 2011, soit une hausse de 1,5% par rapport à 2010. Mais l'année d'avant il avait augmenté de 7,6%...
"Cette décélération est liée à la fois à la diminution des souscriptions nettes de contrats d'assurance-vie (34 milliards d'euros en 2011, après 86,5 en 2010), à la baisse régulière de leur rendement depuis la mi-2009 et aux moins-values enregistrées sur les contrats en 2011".
L'encours des Français vaut 966 milliards d'euros
Par ailleurs, les ménages français ont dû subir en 2011 une baisse de 7,6% de leurs avoirs et de leurs titres d'organismes de placement collectif en valeurs mobilières. L'Insee précise que cela est dû à "l'évolution défavorable des marchés boursiers" avec une baisse du CAC40 de 20,8% en 2011, et que cela "pèse sur les encours et décourage les nouveaux placements".
On estime que l'ensemble de l'encours appartenant aux Français représente 966 milliards d'euros à la fin de l'année 2011, dont la moitié (494 milliards) sont des actions non cotées en bourse. L'Insee explique que "dans un contexte de fortes incertitudes sur les marchés financiers, les ménages se tournent davantage vers les placements bancaires, ceux-ci présentant à leurs yeux les meilleurs garanties de sécurité et de liquidité".
L'Insee a également évalué les dettes des ménages français, et, bonne nouvelle, elles ont moins augmenté en 2011. En effet, le taux de croissances de leurs crédits bancaires, souvent prévus pour l'achat d'un bien immobilier, est redescendu à 4,6% après avoir augmenté de 5,9% en 2010.