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Ce jeudi matin, Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a expliqué qu'un projet de loi sur l'encadrement de la rémunération des grands patrons du privé devrait être préparé "avant l'été".
Le but : "il s'agira de mettre fin à un certain nombre de pratiques et d'introduire de la transparence dans la rémunération" de ces patrons. Cependant, elle nuance tout de même : "il y aura une loi, mais on ne peut pas faire dans le privé ce qu'on fait dans le public, cela va de soi", faisant ainsi référence à la règle de l'écart maximal de salaire de 1 à 20 instauré dans le public.
Mais peu après, interrogé par BFM/TV-RTL, Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, a fait un pas en arrière, expliquant que "dans les entreprises privées, il faudra d'abord débattre, discuter avec les entrepreneurs eux-mêmes"
"Ils sont conscients qu'il y a des excès sur les rémunérations"
"Il y a un code de bonne conduite qui a été préparé par le Medef et l'Afep, qui représente les grands patrons d'entreprises". Et selon lui, "ils sont conscients qu'il y a des excès sur les rémunérations, qu'il y a de la part des Français une sorte d'irritation, de révolte sur les hyper-ingéalités dans la société".
Il a ainsi conclut : "donc nous allons discuter et, si besoin, légiférer", puisqu'il lui semble "indispensable" d'en venir à des "réflexions sur les rémunérations les plus élevées dans ce pays". Il a par ailleurs rappelé que suite au décret de 2012 limitant les rémunérations des patrons dans le public, il n'existe "plus un patron des entreprises publiques où l'Etat soit majoritaure qui gagne plus de 450 000 euros [...] On a fait un effort considérable parce que c'est important".