De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"En ce monde rien n’est certain, à part la mort et les impôts", affirmait Benjamin Franklin dans des plis envoyés au XVIIIème siècle. L’homme politique américain ignorait peut-être que son sentiment ferait plus tard l’objet d’un dicton employé - notamment ! - outre-atlantique. Pourtant, force est de constater que le père fondateur des Etats-Unis n’avait pas tout à fait tort ! En témoigne la hausse presque mécanique des "dépenses incompressibles" auxquelles font face l’essentiel des Françaises et des Français. Ces dernières années, celle-ci se poursuit encore et toujours indique BFMTV dans un article publié sur son site d’information, sur la base d’une enquête réalisée par France Stratégie, un organisme proche de Matignon.
Ces dépenses "pré-engagées" ne sont pas toujours incompressibles ; en cela qu’elles pourraient parfois être évitées (au moins théoriquement) en dernier recours. Cependant, poursuivent nos confrères, elles sont "contraintes" car "engagées par des contrats, difficilement négociables et faisant le plus souvent l’objet de débit automatique", écrivent les experts rattachés au Premier ministre.
Dépenses contraintes : à combien se chiffre la hausse ?
En tout et pour tout, la part des dépenses contraintes dans les dépenses totales des ménages français est passée de 27% à 32% en moyenne entre 2001 et 2017. Des chiffres forcément incomplets, qui cachent la réalité des disparités observées dans l’Hexagone.
Dans le détail, les foyers les plus pauvres sont confrontés à une hausse nettement plus conséquente : les dépenses pré-engagées dévorent 41% de leur budget, contre 31% 16 années plus tôt. Pour les ménages aisés, la hausse est réelle aussi mais moins impressionnante. Elle est contenue entre 25% et 28%.
Mais de quelles dépenses parle-t-on au juste ? Plus d'informations à ce propos dans notre diaporama.