Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Épargner toujours plus pour faire face à la crise. La crainte de nouvelles mesures restrictives qui bloqueraient le pays pourrait-elle de nouveau faire repartir la thésaurisation des Français à la hausse ? D’après la dernière étude de la Banque de France sur l’épargne et le patrimoine financier des ménages, au premier trimestre 2021, les épargnants ont mis de côté 5,1 milliards d’euros de plus que le trimestre précédent. À cette époque, en raison du couvre-feu puis du confinement, la consommation avait été freinée.
Sur les quatre trimestres glissants à cette date, les flux de placements des foyers, s’élevant à 203 millions d’euros, "restent aux niveaux exceptionnels observés depuis un an", précise la Banque de France. S’ils font grimper leurs bas de laine, ils veillent à ce que leurs placements soient toujours sans risque.
Épargne : les placements sans risque toujours autant sollicités
27 milliards d’euros ont été placés sur les dépôts à vue et sur les livrets d’épargne réglementée comme le Livret A ou LDDS, contre 26 milliards les trois mois précédents."Les premières données (encore partielles) pour le deuxième trimestre 2021 reflètent une nouvelle progression des placements en numéraire et sous forme de dépôts à vue", note l’institution.
Au total, à fin mars, 5 756 milliards d’euros de placements financiers ont été accumulés. 12,6% de cette épargne est toutefois laissée sur des dépôts à vue non rémunérés, ce qui peut être très pénalisant financièrement. Près d’un tiers de l’épargne française se situe sur des produits sans risque, mais au rendement inférieur à l’inflation.
Selon les estimations de la Banque de France table, l’épargne Covid devrait atteindre 180 milliards d’euros à fin 2021.