De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Charlie Hebdo ne renonce pas à choquer. Le journal satirique a publié le 16 octobre une caricature de Félix qui crée, une fois encore, la polémique. Cette fois, ce n’est pas sur le terrain des religions ou de la laïcité que l’hebdomadaire s’est aventuré, mais sur celui des violences sexuelles.
Inlassablement prêt à railler l’actualité, toute l’actualité, quelle qu’elle soit, sa plume s’est cette fois attaquée à l’affaire Mazan. Titré “l’Amour Ouf”, en référence au film de Gilles Lellouche avec Adèle Exarchopoulos et François Civil sorti ce même mercredi 16 octobre, l’illustration met en scène les viols répétés subis par Gisèle Pélicot, organisés et filmés par son mari Dominique Pélicot.
Beaucoup de critiques et quelques soutiens
Cette interprétation des plus explicites de l’affaire Mazan, apparaît floutée pour les mineurs sur les réseaux sociaux. Elle n’a pas manqué de susciter de vives réactions. En commentaire sur ce X (ex-Twitter), la députée de la XVIe circonscription de Paris, Sarah Legrain (LFI - Le Nouveau Front populaire), écrit ainsi :”aucun mot n’est assez fort pour dire le dégoût que vous m’inspirez. Il faut être tombé vraiment bien bas pour ne compter plus que sur des dessins ignobles pour exister.”
D’autres réactions questionnent également cette publication :
Toujours sous la même image, quelques voix, beaucoup plus rares, défendent toutefois le journal au nom de la liberté d’expression.
Même “concept” en septembre
Le principe de cette caricature mêlant actualité et mise en scène de ces viols avait déjà été employé par le même auteur dans un autre dessin publié début septembre 2024. Cette fois, il s’agissait d’une métaphore montrant une Marianne coiffée d’un bonnet phrygien subissant des assauts d’une file de responsables politiques le tout filmé par une représentation d’Emmanuel Macron et titré “Matignon : les consultations continuent”.