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L'affaire du petit Émile, disparu le 8 juillet 2023, a pris un tournant décisif le 30 mars dernier, suite à la découverte de certains ossements du petit garçon. Âgé de deux ans et demi, le garçonnet était recherché, depuis sa disparition inexpliquée, dans le jardin de la maison de ses grands-parents, située au Haut-Vernet, petit village au cœur des Alpes-de-Haute-Provence.
Si les locaux et la famille gardaient encore bon espoir de retrouver le petit vivant, ce dernier a été réduit à néant par la terrible et fortuite découverte d'une randonneuse. Le crâne du petit garçon, puis ses vêtements, épars, ont été retrouvés à moins de deux kilomètres du village, dans une zone pourtant passée au peigne fin par les autorités.
La mort d'Émile reste un mystère
Plus de neuf mois après le début de cette affaire très suivie dans les médias, de nombreux scénarios sont encore envisagés sur la mort du petit garçon. Bruno Frémont, médecin légiste de Verdun, s'est récemment exprimé à ce sujet auprès du Parisien : "toutes les hypothèses doivent être envisagées". Parmi elles : les ossements d'Émile auraient-ils pu être déplacés, par un animal ou un humain ? C'est ce que les enquêteurs sont en train d'analyser en ce moment même.
Mais dernièrement, un détail a tout particulièrement attiré l'attention des enquêteurs parmi les vêtements retrouvés du petit garçon. Notamment, un élément manquant situé sur les chaussures de l'enfant.
Voici ce que l'on sait.
Les lacets sur les chaussures : un élément qui "intrigue" les enquêteurs
Selon une source proche de l'enquête interrogée par BFM DICI, l'absence des lacets sur les chaussures d'Émile "intrigue au même titre que d'autres détails". Cette même source confirme également "qu'il peut y avoir des explications de circonstances, dû à un tiers, mais aussi une explication naturelle quand on passe dans les broussailles avec des nœuds simples ou doubles avec des grosses boucles."
Par ailleurs, en partant du principe que les chaussures du petit Émile étaient sur place depuis plusieurs mois, la question de la qualité des lacets se pose également : "des lacets friables sur une chaussure dégradée peuvent aussi se détériorer avec le temps" peut-on lire, toujours sur BFMTV. Les enquêteurs et les scientifiques sont à pied d'œuvre pour faire la lumière sur ces incohérences.
Une investigation qui se poursuit
Tous les ossements du petit Émile, ainsi que les vêtements retrouvés sur place, ont été transmis à l'IRCGN, l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. Un travail d'analyse s'impose pour tenter de trouver le moindre indice, mais aussi d'écarter certaines pistes. "La suite, c’est une vraie exploitation et un recoupement de ce que nous allons récupérer et certains scénarios vont s’effacer" confirme cette même source proche de l'enquête. Par ailleurs, la semaine dernière, la mère d'Émile s'est exprimée afin de remercier les enquêteurs, mais aussi les nombreux messages de soutien reçus ces dernières semaines pour soutenir la famille face au deuil.