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Meurtre de Louise : une main courante avait été déposée contre Owen L. avant le dramePaoloni Jeremy/ABACAabacapress
Ce mercredi 12 février, Owen L., le principal suspect et voisin de la victime, est passé aux aveux dans l'affaire du meurtre de Louise. Selon une information de RTL, une main courante avait été déposée bien avant le drame par une autre victime.

L'enquête autour du meurtre de Louise, 11 ans, retrouvée sans vie dans un bois en Essonne, a connu une avancée majeure avec les aveux du principal suspect, Owen L., un jeune homme de 23 ans et voisin de la victime. Son ADN avait été découvert sur les mains de l'adolescente et il présentait des traces de coupures sur ses doigts.

Ce dernier a déclaré avoir commis ce meurtre en tentant de voler le téléphone portable et de l'argent à l’adolescente, a révélé ce mercredi après-midi le procureur d'Évry, Grégoire Dulin. Le principal suspect a été présenté ce mercredi à un juge d'instruction, en vue d'une mise en examen imminente. Le parquet a demandé son placement en détention provisoire. Une enquête pour "meurtre sur mineure de 15 ans" a été ouverte.

Un suspect connu pour des antécédents violents

Alors que les détails de l'affaire se précisent, son passé ressurgit. Violent, accro aux jeux vidéo et colérique, il était déjà connu des services de polices. Selon les informations de BFMTV et confirmées par RTL et Europe 1, la petite sœur d'Owen L., âgée de 19 ans, avait déposé une main courante contre lui pour des faits de violences en avril 2023. Cette révélation met en lumière le profil inquiétant du suspect, qui était déjà connu des autorités pour divers délits mineurs et des faits de violence.

Décrit par son entourage comme un jeune homme réservé, Owen L. semblait s'être renfermé ces dernières années, alternant formations et stages sans réelle stabilité professionnelle.

Sa petite-amie également déférée

La petite amie du suspect fait l'objet d'une enquête pour "non-dénonciation de crime" et sera prochainement présentée à un juge d'instruction pour une possible mise en examen. Le procureur a requis son placement sous contrôle judiciaire. Elle a, elle aussi, reconnu sa responsabilité. 

Vidéo du jour

Les gardes à vue des parents du suspect, eux aussi interrogés pour "non-dénonciation de crime", ont été levées mercredi à 17h.