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Les vaccinations mortelles de Lübecl

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IstockLes vaccinations mortelles de Lübecl

C’est le plus grave accident de vaccination de toute l’histoire. En 1930, dans la ville allemande de Lübeck, Ernst Altstaedt et Georg Deycke, deux médecins, décident d’introduire la vaccination des nouveaux nés contre la tuberculose, déjà mise au point par les français Albert Calmette et Albert Guérin quelques années plus tôt. Mais rien ne se passe comme prévu.

Le vaccin est d'abord adapté par une infirmière non qualifiée, dans un laboratoire qui n’est pas adapté à la bactériologie. Les soignants ne vérifient pas non plus sur des animaux que la culture vaccinale n’a pas été contaminée. 256 nouveau-nés, soit 85% de tous les bébés qui vont naître dans les deux mois suivants, sont pourtant vaccinés.

Des dizaines de bébés morts

Dans les mois qui suivent, 72 enfants meurent d'une tuberculose généralisée, 131 autres sont victimes d’une tuberculose clinique mais parviennent à guérir, et 41 développent une conversion tuberculinique sans symptômes.

En février 1932, Georg Deycke est condamné à deux ans de prison pour meurtre et atteinte corporelle par négligence. Ernst Altstaedt écopé quant à lui de 15 mois de prison pour les mêmes faits.

La transplantation de testicules

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IstockLa transplantation de testicules

Entre 1913 et 1951, Leo Stanley, physicien en chef de la prison de San Quentin, aux Etats-Unis, s’adonne à une série d’expériences peu éthiques sur les déténus. Sa mission : restaurer la « virilité perdue » des hommes blancs. Pour cela, il décide de transplanter des testicules sur ses « patients », dont certaines proviennent... d’animaux, comme des chèvres et des cochons sauvages.

Les expériences dermatologiques du Dr. Kligman

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IstockLes expériences dermatologiques du Dr. Kligman

Entre les années 1950 et 1970, le Dr. Albert Kligman, dermatologiste réputé, expérimente divers traitements sur des prisonniers, en grande majorité des afro-américains peu éduqués. Il leur injecté divers produits chimiques, dont de la dioxine, un cancérigène et composant de l’Agent Orange, et les infecte volontairement de diverses maladies de la peau. De nombreux déténus ont été conséquemment victimes de cicatrices, de cloques, de kystes et d’irritations. Deux d’entre eux ont porté plainte, avant de régler l’affaire à l’amiable.

Aujourd’hui, le Dr. Kligman continue d’exercer et d’être invité à participer à des conférences ou des études.

La « prison » de Stanford

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IstockLa « prison » de Stanford

Cette expérience socio-psychologique, menée par le psychologue américain Philip Zimbardo en 1971, est aussi connue sous le nom « d’effet Lucifer ».

En 1971, le praticien sélectionne 18 sujets pour leur « stabilité » et leur « maturité, et leur attribue aléatoirement deux catégories : les gardiens d’un côté, les prisonniers de l’autre. Le but de ce jeu de rôle grandeur nature étant de montrer les effets d’une position de pouvoir sur la psyché humaine.

Mais les conséquences vont aller au-delà de l’expérimentation. Les « gardes » montrent rapidement des comportements extrêmement sadiques à l’égard des « prisonniers ». Ils leurs refusent l’accès aux sanitaires, les forcent à dormir à même le béton, leur font subir violences physiques et psychologiques et les privent de nourriture. Certains sont également victimes d’humiliations de nature sexuelle. Les prisonniers développent des traumatismes sérieux. Pleurs incontrôlables, dérangements émotionnels… Plusieurs d’entre eux abandonnent l’expérience, et sont remplacés par d’autres cobayes. L’un des détenus souffre même d'un eczéma psychosomatique.

Devenue incontrôlable, l’expérience est arrêtée au bout de 6 jours, au lieu des 6 semaines initialement prévues. Une plaque commémorative a été érigée depuis dans le bâtiment du département de psychologie de l’Université de Stanford, où s’est déroulé le terrible jeu de rôle.

L'expérience de Milgram

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IstockL'expérience de Milgram

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