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Cette semaine le Japon a découvert l'horreur. Lundi, à Zama, des policiers ont retrouvé neuf corps démembrés et dépecés dans un appartement. Le propriétaire des lieux, Takahiro Shiraishi, âgé de 27 ans, a avoué et n'a pas été avare de détails. Le jeune homme prenait soin de découper ses victimes dans sa baignoire, à l’aide d’une tronçonneuse mais des ciseaux et des couteaux ont également été retrouvés dans la salle de bain, ainsi que du matériel de menuiserie.
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Le tueur était "un homme joyeux, gentil et poli"
Les voisins de Takahiro Shiraishi l’ont décrit comme "un homme joyeux, gentil et poli". Lorsqu’il était enfant, c’était un bon élève et beaucoup plus attentif aux autres qu’à lui, a confié un ancien camarade. Cependant, il lui arrivait de s’adonner à des jeux d’étranglement avec ses amis pour "s’amuser", précise Ouest-France. Quant à son ex-petite amie, elle l’a décrit, à Fuji TV, comme un homme "non violent avec les femmes" et "de bon caractère", avant d’ajouter : "Quand je lui ai annoncé que je voulais le quitter, il m’a serré dans ses bras et m’a dit quelque chose comme : 'Ne t’en vas pas'".
Après sa sortie du lycée, en 2009, Takahiro Shiraishi a travaillé dans un supermarché pendant deux ans. Par la suite, il a recruté des femmes pour des clubs pour adultes, dans le quartier rouge de Tokyo, à Kabukicho. Au mois de février dernier, il a été condamné d’une peine avec sursis pour avoir notamment obligé une femme à se prostituer. Une autre femme, faisant partie de ce milieu, avait d'ailleurs Tweeté : "Méfiez-vous de ce recruteur !", accompagné de la photo de l’individu.
Un état psychique considérablement détérioré
L’état psychique de Takahiro Shiraishi inquiétait de plus en plus. Il a d’ailleurs confié à son père, au mois de juin : "Je ne sais pas pourquoi je suis vivant". Après cette déclaration, le jeune homme a décidé d’ouvrir plusieurs comptes sur Twitter à partir desquels il entrait en contact avec de nombreuses personnes aux états d’âme suicidaires. Il a confié aux enquêteurs qu’il tuait ses victimes au premier rendez-vous, avant de dissimuler les preuves.