Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
En septembre dernier, une jeune femme de 24 ans est agressée sexuellement à Rennes (Ille-et-Vilaine). Elle porte plainte rapidement et l’ADN de son agresseur est retrouvé sur ses vêtements. Le test ne sera toutefois réalisé six mois plus tard en raison d'un manque d’argent : un test coûte 340 euros. Lorsque les résultats sont enfin tombés (cette semaine) c’est la stupeur générale. L’auteur du viol est connu des services de police mais également l’auteur de trois autres viols qui ont eu lieu après le dépôt de plainte de la jeune femme.
Des limitations budgétaires
L’agresseur est désormais emprisonné, mais la victime ne décolère pas. "Je me dis qu'il y a eu trois autres vies brisées pour quoi ? 300, 400 euros ?", s’est-elle indignée. Son avocat, Me Franck Berton, a pour sa part déclaré : "Si on avait investi 350 euros, il n'y aurait pas aujourd'hui trois autres femmes qui auraient été violées, dont une qu'on a tenté de tuer, avec tout le cortège de douleur et de conséquences que cela entraîne".
Alors que les représentants de police et de justice se défendent pour justifier ce délai de six mois en invoquant la faible probabilité de retrouver l’agresseur, cette affaire montrerait clairement des failles dans le système d’enquête ainsi qu’un problème de rapidité dans l’analyse des échantillons ADN dus à des fonds très limités. Le Syndicat de la magistrature n'a, quant à lui, fait aucune déclaration à ce sujet.