De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Lundi 15 juin 2020, la cour d'assises du Val-de-Marne condamne Jayson, français de 22 ans, pour le meurtre de son nourrisson, rapporte Le Parisien. En février 2017, le jeune homme vit avec sa femme et son fils, Kays, au domicile de ses beaux-parents à Alfortville. Un jour où la mère et les grands-parents du bébé s'absentent, Jayson bat son enfant de cinq mois à mort, lui causant un traumatisme crânien et de multiples fractures.
Lors de son procès qui débute le jeudi 11 juin 2020, le meurtrier explique avoir commis son acte sous le coup de "l'énervement". Le bébé, tout juste réveillé, pleure. Cela agace le père qui se met à le rouer de coups. Après cet accès de violence, Jayson se rend tout naturellement chez le coiffeur. Ce sont les grands-parents de la victime qui, en rentrant, constatent le corps inanimé de Kays et alertent les voisins. Le coupable se rend tout de même à l'hôpital où son fils agonise après de nombreux coups de fil de sa compagne.
Jayson était jaloux de son fils
Selon l'enquête, le nourrisson avait déjà subi de nombreuses violences physiques avant son décès. Pendant plus de deux ans, les experts psychiatres se sont penchés sur la personnalité de l'accusé qui semble vouer une véritable haine à ce bébé, le poussant à l'infanticide. D'après eux, Jayson était extrêmement jaloux et ne supportait pas la relation qui liait son fils et sa femme. Il aurait vécu la grossesse de cette dernière comme un abandon, et voyait Kays comme un rival.
Jayson purgera donc onze ans de réclusion criminelle, alors qu'il risquait jusqu'à trente ans de prison ferme. Sa compagne, suspectée de complicité, avait été placée en garde à vue et mise en examen pendant deux ans. Finalement, elle a bénéficié d'un non-lieu et s'est portée partie-civile au procès. Aujourd'hui, elle est maman d'une petite fille.