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Bientôt la fin des ennuis judiciaires pour Georges Tron ? Accusé de viols et agressions sexuelles par deux de ses anciennes collaboratrices en 2011, le maire UMP de Draveil (Essonnne) pourrait bien voir ses démêlés avec la justice prendre fin prochainement. Deux ans après le début de cette affaire, une source proche de l’enquête a en effet indiqué que le parquet d’Evry a requis mercredi un non-lieu à son encontre. Un non-lieu aurait également été requis pour son adjointe à la culture, Brigitte Gruel. Laissé en liberté sous contrôle judiciaire, l'ancien secrétaire d'Etat à l'UMP est soupçonné de viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité. Georges Tron a été contraint de démissionner de ses fonctions au gouvernement en mai 2011. Il a également dû laisser son siège de député en juin dernier.
Georges Tron a toujours nié les faits
Alors que l’affaire a éclatée au printemps 2011, l’instruction a été menée jusqu’en octobre 2012. L’une des deux employées de mairie qui ont porté plainte contre Georges Tron l’accusait notamment d’avoir profité de "massages" pour l’agresser sexuellement. Au micro d’Europe 1, elle confiait ainsi en 2011 : "Tout d'abord c'était des massages de pieds, ensuite ça a été de rechercher à me détendre en me faisant des points de pression au niveau des seins et ensuite des caresses beaucoup plus intimes de sa part". De son côté, le maire de Draveil a toujours entièrement nié les faits qui lui sont reprochés. Il a même porté plainte pour dénonciations calomnieuses.